vendredi 2 août 2013

Femmes de Rêves, toutes à l’école de Bédji




Un opus de sensibilisation pour  l’éducation des enfants

Bertin Djitrinou en dehors de son talent dans le journalisme, est également  une valeur sûre de  la musique béninoise. « Femmes de Rêves : toutes à l’école », sa première signature musicale est une exhortation, un appel lancé pour  la scolarisation obligatoire des enfants surtout celle des filles.

Enregistré  au  Studio « Bleu » à Cotonou, le premier album  « Femmes de rêves : toutes à l’école » de Bertin Djitrinou alias Bédji est un cri de cœur  lancé à l’endroit  de tous les acteurs de notre pays qui ont  en charge  l’éducation des enfants, notamment  celle des filles. C’est un chef d’œuvre de sensibilisation  qui  attire l’attention des parents  sur  la nécessité de scolariser  les enfants.  Lancé officiellement le 1er Juin dernier à l’Infosec de Cotonou sous le parrainage de Maurice Adjahi, cet  album  composé de sept titres dont on peut citer entre autres Djè ma nou, Tous à l’école, Il suffisait, Femmes de Rêves, Afriki bibou, Potéine et Moustiques est un mélange de sonorités modernes et traditionnelles entre Tchink, Tipinti, Tèkè Groov et Rumba. Les messages véhiculés  sur l’œuvre touchent  au  quotidien de la vie à travers amour et éducation, sensibilise et renseigne sur des questions d’actualité comme la lutte contre le paludisme, la scolarisation des enfants,  surtout des filles, l’Afrique et ses maux. 

A la Découverte de l’artiste Bédji

Bertin Djitrinou
Né à Dassa-Zoumè en 1969, Bertin Djitrinou à l’état civil, est originaire de Savalou et se présente comme étant le porte étendard de la culture de sa région natale. Journaliste de formation, Bertin Djitrinou communément connu sous le pseudonyme Bédji ou Djibos-Civa fut respectivement Rédacteur en Chef au quotidien « Info-Plus », à « Signal Express » et intervient à ce jour à « La relève Info » en tant que Chef d’édition et chef desk culture et société, après ses expériences à Nouvelles Mutations, à Tam-tam  Afrique et bien d’autres. Actuel vice-président de NE.L.GE-Bénin ONG, Bertin Djitrinou s’inscrit dans le registre des artistes gagneurs.  Sa détermination à œuvrer pour la bonne marche de la culture béninoise laisse à croire qu’il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Fort d’une grande expérience couronnée de plus de vingt ans de carrière musicale dans l’ombre, l’artiste sort aguerri dans le domaine. Déterminé et convaincu, il a successivement fourbi ses premières armes dans les chorales et les groupes scolaires de musique par le biais de ses différents passages en play-back. L’aventure de Bédji démarre véritablement  en 2001 avec sa participation à la réalisation d’une œuvre discographique parrainée par la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) pour la passivité des élections présidentielles du Bénin dont le titre est « les messagers de la paix ». Il était aux côtés de ses paires de la musique béninoise tels que Rabbi slo, Zouley Sangaré, Ignace Don Métok,  Bless Antonio, le Maréchal Es K Punto, Reck Souza, Im’Rame, Bizingore, pour ne citer que ceux-là. En 2002, il intègre le groupe « Africa Percu » qui sortira plus tard son deuxième album intitulé « Akango » en 2004. En intégrant les sonorités traditionnelles aux rythmiques modernes, Bédji a su faire une symbiose parfaite. Dans une transition passive et sans rupture de communication, Bertin Djitrinou crée avec des jeunes musiciens béninois le groupe « Les échos d’Afrique » depuis le 29 mai 2005. Avec ce groupe, il ambitionne de promouvoir le patrimoine culturel national  à travers un style nouveau, en opérant une fusion étonnante entre la musique traditionnelle et moderne, créant ainsi des contrastes multiples par des compositions arpentant des couloirs du groove. Il s’est produit déjà plusieurs fois sur scène en live avec ce même groupe et même sur la scène du centre culturel Français de Parakou, au festival Culturel SICA. Avant la sortie de leur premier album de 10 titres intitulé « Identité » en 2008, le groupe les Echos d’Afrique, sous sa présidence, a décroché son premier trophée en 2007 au festival des Arts dénommé « Festar 77 ».  Très engagé dans la musique aujourd’hui  et pour son appartenance à la génération Tchink, un label de qualité qui est né grâce au génie du roi Satn Ibitish Tohon, Djibos-Civa revient encore aujourd’hui avec un nouvel opus de neuf titres intitulé « Femme de rêve ; toutes à l’école ». Sa récente participation aux grands concerts comptant pour la deuxième édition du festival Fine Tchink Music qui a mis en compétition 16 finalistes en est une belle illustration de tout le talent artistique qu’on lui connait. Cancer de signe astrologique, Bertin Djitrinou a déjà la fibre des grandes stars. Son look simple, son naturel, sa spontanéité et sa gaité communicative vous conquiert l’admiration et l’estime tout de suite. La future star accorde du prix à la jeunesse de son engagement pour  show-biz. Bertin Djitrinou déborde de vie et cela se voit.

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