jeudi 28 janvier 2016

Découverte



Jérémie Live, un artiste d’espoir de la musique gospel
 
L’artiste Jérémie Live marque son entrée dans le cercle du gospel béninois qui tend graduellement à prendre une forme précise, avec la conviction d’y apporter une touche particulière. Convaincu dans un premier temps que le message véhiculé dans une musique chrétienne est censé être en harmonie avec la vie que l’on mène en tant que chantre, le jeune policier-musicien pense qu'on ne chante pas pour Dieu parce qu’on le veut, mais parce qu’on a un appel profond à cette fin.  Jérémie Live a pris contact avec la musique depuis son jeune âge, grâce à un père pasteur qui lui offre le quotidien d’une chorale évangélique qui constitua la première école musicale du jeune homme à la carnation claire et bien soignée. Jérémie Tovitchédé, à l’état civil, est l’actuel chanteur et bassiste au sein de l’orchestre de la police nationale. Né à Avrankou en 1987, il y finit ses études secondaires en 2010 et fut accepté comme policier dans la même année en réussissant brillamment toutes les épreuves à cet effet. Un quotidien professionnel en contact constant avec des musiciens lui suscite l’enthousiasme de passer en tête de scène. Jérémie profite alors d’un entourage musical qui ne manque d’aucun compartiment pour enregistrer Dona Tché et bien d’autres chansons nées de la créativité confirmée de l’artiste. Dona Tché véhicule le message de la bénédiction de Dieu sur ses fils qui ont leurs regards sur Lui. Une mélodie que l’on pourrait chanter dans une ambiance de gaité pour clamer ses bénédictions avec le sentiment très gai de les avoir déjà eues. La vidéo de Dona Tché est richement tournée et passe sur les chaînes de télévisions au Bénin. Jérémie explore des rythmes du quotidien béninois et y associe des messages de motivation, d’assurance, de confiance en Dieu. Des rythmes d’usage universels tels que le reggae, le soukouss d’origine congolaise et des rythmes relevant de la culture yoruba du Nigéria meublent la première œuvre de l’artiste, une œuvre qui expose ses influences et aspirations artistiques plutôt originales. Une musique à caractère plus dansant que calmant, elle a pour qualité de faire bouger votre corps même quand vos idées sont ailleurs. Jérémie Live promet de plus grandes œuvres aux points de vue harmoniques et rythmiques tout en gardant une passion et un respect profond à sa mission policière.


mercredi 20 janvier 2016

Trois questions à Jean Gnonlonfoun, musicien professionnel béninois résidant en Belgique



« Quand on parle de culture, je dis que le Bénin est la clef du monde » 
 
Ancien percussionniste du groupe Gangbé Brass Band, Ejaspapa, à l’état civil Jean Gnonlonfoun,
Jean Gnonlonfoun
est un musicien professionnel qui valorise la culture béninoise en Belgique, son pays de résidence actuel. En séjour depuis un mois à Cotonou avec Luc Mishalle, Directeur Artistique de Met X basé en Belgique, jean dévoile l’objet de sa visite au Pays. Entretien !

Ejaspapa, musicien béninois résidant en Belgique, vous êtes actuellement en séjour à Cotonou. Quel est l’objet de votre retour au pays ?

Merci. Je suis venu prendre contact avec mes confrères puisque je suis entrain de travailler sur un projet de développement culturel entre mon pays et la Belgique où je réside présentement. Je suis venu avec un collaborateur qui s’appelle Luc Mishalle avec qui, j’ai commencé à travailler depuis quelques années et qui s’intéresse aussi à la culture béninoise. Il m’a fait confiance et a pris le vol pour venir voir ce qu’est le Bénin.

Pouvez-vous nous éclairé sur ce projet ?

Pendant notre séjour, j’ai animé un stage sur l’apprentissage de la musique au Bénin. A la fin du stage, nous avons monté un groupe de percussionnistes qui joue pas mal de rythmes. Aussi, nous sommes là surtout pour rencontrer d’autres musiciens afin de pouvoir faire des échanges pour asseoir une initiative de promotion de la culture béninoise en Belgique. Pour l’instant, je préfère garder le suspens. Au fil du temps, nous allons donner des informations complémentaires.

Vous êtes aussi co-organisateur du festival Ago la Fiesta béninoise avec une compatriote, Chantal Quenum. Parlez-nous de cette initiative. 

Effectivement, nous avons un festival que nous organisons à Bruxelles et qui s’appelle Ago la Fiesta. Ce festival a été mis en place avec une compatriote chorégraphe qui s’appelle Chantal Quenum. L’idée de départ de ce festival était de se retrouver entre amis pour partager un verre et échanger autour de la culture de notre pays. Puisque chacun de nous avait fait une carrière dans la musique, nous avons décidé de faire quelque chose pour montrer à ceux avec qui nous sommes là-bas la richesse culturelle du Bénin. Parce que quand on parle du Bénin, les gens ne connaissent pas trop le pays. On est obligé souvent de le situer à côté du Nigéria, reconnu comme un grand pays de football. Mais moi, j’ai toujours dit que le Bénin a une forme de clef parce que la carte du Bénin a une forme de clef. Donc, quand on parle de culture, je dis que le Bénin est la clef du monde. Il y a trop de richesses culturelles au Bénin et notre objectif est de les faire découvrir au monde à travers les danses, les rythmes, le vodoun, etc. Sur le festival Ago la fiesta béninoise, nous avons invité pour la première édition le groupe H20. Après c’est les artistes Jospinto, Johnny Sourou et Zeynab qui ont joué aussi sur notre festival. Avec nos moyens limités, nous avons essayé de faire connaitre notre culture avec la collaboration de Met X.



samedi 16 janvier 2016

Bonjour Bénin 2016



Place au rire ce soir au Fitheb 

Le boulevard du rire « Bonjour Bénin 2016 », accueille ce samedi soir 16 janvier à la grande salle du Fitheb, la deuxième édition du grand spectacle humoristique du Bénin, organisé par l’association Ife Culture de l’administrateur culturel Bardole Migan. Cette initiative qui valorise les comédiens et humoristes du contient africain, vise également à égayer et mettre de l’ambiance dans le cœur des populations à l’orée de chaque nouvelle année. En sa qualité de tête d’affiche de l’événement, la comédienne béninoise Lydie Chokky, est l’hôte de ses collègues Hilarion Kouassi de la Côte-D’ivoire et David Dessa Ganda du Togo. Ces professionnels du rire, accompagnés  d’autres passionnés de la comédie locale convient le public béninois à la découverte du spectacle One man show et du stand up de l’année nouvelle. Arsène Kokou Yémandjè, Fidèle Anato alias le Baobab, Anicet Adanzounnon, Giovanni Houansou, Judicaël Avaligbé et Gérard Hounou seront également sur la scène du Fitheb ce soir pour faire du rire une rencontre exceptionnelle et une thérapie naturelle de guérison des maux qui minent la population béninoise.


dimanche 10 janvier 2016

Philippe Hounsomi, responsable de l’agence Symphonie Mode Afrique


« Les arnaqueurs culturels foisonnent le monde de la mode dans le pays… »


Acteur culturel et passionné de la mode, Philippe Hounsomi est le responsable de l’agence
Philippe Hounsomi
Symphonie Mode Afrique. Diplômé en management des activités culturelles et loisirs de l’Ecole Supérieure des Métiers d’Arts (Esmac-Hwendo), il est également le promoteur de l’événement Bikini Afrik’Arts. Entretien avec un jeune entrepreneur culturel qui a de grandes ambitions pour le secteur de la mode.

Promoteur culturel, vous êtes aussi un responsable d’une agence de mode. Présentez-nous votre agence Symphonie Mode Afrique.   

Symphonie mode Afrique (Syma) est une agence de mode et de mannequinat. Cette agence a été créée dans le but d'aider les jeunes talentueux qui ont un goût pour la mode. Syma agence assure pour tous ses membres, des formations théorique et pratique avec des formateurs professionnels. C'est une agence de mode qui est orientée plus vers le social puisque le professionnalisme que nous offrons est gratuit. Syma agence, c'est une famille de gens ayant une même vision, celle de promouvoir le mannequinat sous toutes ses catégories dans notre pays et environ.

Comment se porte le secteur de la mode au Bénin?

Nous avons une chronologie que nous suivons. La mode au Bénin a une histoire. A nos jours, l'évolution n'est guère des moindres. Que ça soit au niveau des acteurs évoluant dans le secteur que sur l’aspect des événements qui s'organisent les choses vont mieux. Mais je crois qu'il nous reste beaucoup à faire puisque quand on regarde notre panorama, on pourrait mieux faire. Juste qu’on constate que l'entente ne règne pas entre les acteurs de la mode au Bénin, ni entre la mode et l'Etat. Les acteurs de la mode ont-ils un groupe syndical ? Les mannequins sont-ils reconnus comme des acteurs culturels tout comme les artisans des autres domaines de la culture au Bénin? Le socle même du secteur bascule alors que personne de nous n'est jamais sorti nu de chez lui ! Autrement dit, chaque béninois devrait penser à ce domaine car tout part de là. La mode c'est nous, c'est tout les Béninois. Alors s'il y  a une aide à l'endroit des autres secteurs d'activités culturelles, pensons désormais au Fashion et à sa particularisation conformément à notre quotidien. Cela relèverait aussi l'économie du pays. De toute façon, les passionnés se battent au jour le jour pour relever ce défi.

Des soirées de défilé de mode, on en dénombre beaucoup aujourd’hui dans notre pays. N’est-ce pas une preuve que le secteur prend de l’essor ?

Aujourd’hui, tout le monde a envie d'avoir un pied dans la mode aussi. Oui c’est une bonne chose en parti, mais combien de ces acteurs perdurent dans le temps. On assiste à trop d'événements de mode éphémères. Trop d'événements de mode au Bénin parlent et véhiculent le même message. Ce qui en parti dégoute le peuple. La créativité perd sa présence et laisse place au plagiat culturel dans lequel on jette de l'argent bêtement. Je crois que c'est parce que le secteur n'est guère structuré que tout se passe ainsi. Tous ceux qui organisent un événement c'est parce qu'ils aiment la mode et veulent lui apporter un plus. C'est vrai que les arnaqueurs culturels foisonnent le monde de la mode dans le pays mais parmi eux il y a des bons acteurs. L'unique souci est de structurer le domaine. Et Syma agence s’est lancé  dans ce combat car cela y va de notre bien en tant qu’acteur de mode.

Quelle place occupe la mode de nos jours dans le quotidien des Béninois ?

J'ai souvent dit ceci : la mode est une contrainte ignorée, une contrainte devenue un plaisir pour tous. Alors de là comprenons que tout dans la vie de l'homme est lié à la mode. Tout notre quotidien est la mode. Au Bénin, la mode joue un très grand rôle que nous ignorons. La mode est un canal de diffusion d'informations culturelles de notre pays et elle renforce aussi l'économie. Pour chacun de nous, la mode est un art qui est un en nous et qui détermine ce que chacun est. Nous devons la faire grandir d'avantage pour jouir de ses bienfaits que nous ignorons.

Bientôt deux ans que vous avez organisé l’événement Bikini Afrik’Arts. Dites-nous ce qui s’est passé ?

Tout comme vous, plein de nos fans ont réclamé cela. Bikini Afrik'Arts est toujours là et sera organisé bientôt. Si nous ne l'avons plus organisé c'est parce que le caractère du projet est entrain d'être revu avec des personnes averties. Tout ceci pour permettre au projet de grandir encore plus. A part cela, le côté financier est un véritable casse tête que nous sommes entrain de vaincre. Comme nous ne voulons pas organiser pour organiser, on prend notre temps pour offrir quelque chose de potable au public béninois et à l'Afrique toute entière, car bikini Afrik'Arts vit désormais au delà de nos frontières.

A quand la tenue de la prochaine édition ?

Bikini Afrik'Arts revient bientôt, je dirai juste en cette année.

Votre mot de fin pour conclure l’entretien.
L’image de la mode ne sera parfaite que quand chaque Béninois va œuvrer par amour et par passion pour son développement. Je remercie toutes ces personnes qui croient en notre agence et en ce qu'elle fait. Merci a tous ceux qui œuvrent pour que la mode grandisse au Bénin. Pour finir merci a tous ceux qui soutiennent notre agence de mode et de mannequinat.