jeudi 26 juin 2014

Rencontre des candidats au Bénin Révélation Stars

Tony Yambodè et son staff échangent avec les douze concurrents
Foyer Notre Dame des Etudes de PAHOU (FNDE) Un internat à vocation sociale pour soulager les parents d’élèves Situé à environ 30 km de Cotonou, le foyer Notre dame des Etudes   est un internat qui accueille principalement les garçons en âge de scolarisation pour mieux les aguerrir spirituellement, humainement et intellectuellement afin de répondre aux exigences d’un monde en pleine transformation. Une équipe de votre journal Educ’Action a fait un tour dans ce foyer pour recueillir le témoignage des enfants qui y vivent. A en croire le promoteur, au-delà du régime d’internat que le FNDE assure, le centre assiste les élèves  dont les parents ont des revenus faibles en organisant des cours de soutien et de remise à niveau à leur profit pour leur permettre de mieux affronter les examens de fin d’années. Tous les mercredis et les samedis soir, les élèves sont donc accueillis dans le centre pour les travaux dirigés. « Le Foyer Notre Dame des Etudes qui est à ses débuts, voudrait compter sur les politiques, les bonnes volontés pour aider davantage de démunis afin de faire de l’accès équitable de tous à une éducation de qualité, une réalité. », a indiqué le promoteur du FNDE qui donne plus de détails sur le Foyer dans les questions-réponses ci-après Eric DAGBA, Promoteur et responsable du Foyer Notre Dame des Etudes   Educ’Action : Depuis quand avez-vous crée le Foyer Notre Dame des Etudes ?    Eric Dagba : le Foyer Notre Dame des Etudes a pris sa genèse depuis 2009 où tout étant au Collège Catholique Saint Augustin. Les parents étrangers sollicitaient un accompagnement pour leurs enfants. D’où plusieurs enfants Gabonais, Congolais, Camerounais m’ont été confiés. Etant donné que l’encadrement a été apprécié par leurs parents, ils ont voulu que je crée quelque chose d’officiel pour apporter ma contribution éducative, spirituelle et humaine à ces enfants qui viendront d’un peu partout du monde.   Vous avez dit Foyer Notre Dame des Etudes, est-ce un internat confessionnel ?  Non recevons les enfants de toutes confessions religieuses. Ce qui veut dire que nous n’avons pas une distinction confessionnelle  Nous avons des enfants musulmans. Pour preuve nous avons Osséni Fouhrad qui est un musulman fervent. Certes, hormis sa prière religieuse musulmane il y a une intégration religieuse. Au Foyer Notre Dame des Etudes nous recevons les enfants du primaire, du secondaire et du supérieur. Nous organisons pour permettre aux enfants de bien pouvoir concilier étude et distraction des sorties pédagogiques sur des sites comme Grand-Popo, Possotômé et autres    Combien d’enfants avez-vous actuellement et quelle est la capacité d’accueil du FNDE?  Actuellement, nous avons 08 enfants répartis de la 6ème en Terminale. La maison est en chantier pour accueillir la rentrée prochaine 44 enfants. Nous n’en voulons pas plus parce que nous voudrions avoir notre regard sur tous les enfants. Il faut bien encadrer les enfants car il ne suffit pas de remplir la maison il faut qu’on soit capable d’assumer cette formation de l’homme de demain. Une fois que cela rate nous trouvons des enfants dans les rues. Mais lorsque nous donnons une formation complète à ces jeunes qui sont considérés comme des tiges encore fraiches qu’on peut redresser alors je pense qu’on peut réussir  le pli très vite.   Quelles sont les difficultés auxquelles le foyer fait face ? Depuis que le foyer est créé, nous avons par mal de difficultés surtout quand il s’agit de la discipline ou et des enfants qui nous viennent d’outre-mer et qui ne connaissent pas nos réalités, il est difficile de pouvoir les conduire à respecter nos prérogatives. Certes avec l’’accompagnement spirituel ils arrivent à s’en sortir. Pour preuve j’ai eu deux drogués gabonais qui ont été renvoyés de l’internat d’Aupiais. Leurs parents m’ont demandé de les prendre. Avec la grâce de Dieu, ces enfants sont arrivés aujourd’hui à décrocher leur bac et plus rebroussé chemin avec le tabagisme. J’ai été véritablement félicité par les parents où les parents m’ont invité à venir passer les vacances au Gabon.            Témoignages de quelques enfants rencontrés dans le Foyer notre Dame des Etudes Hounyèmè Fabrice, Tle A2 - 20 ans : On m’appelle Hounyèmè Fabrice et j’ai 20 ans. Je fais la classe de terminale au complexe scolaire Christ Roi. Je suis dans cet internat depuis un an. J’ai choisi de rester à l’internat pour mieux étudier. Après les cours ce sont les chapelets les soirs, ensuite les études. Les leçons qui nous semblent incompréhensibles sont exposées à certains encadreurs qui viennent nous soutenir. Je vais au Bac A2. C’est pour la première fois que je fais la terminale.  Je suis au courant de ce foyer parce que j’ai des amis qui avaient ici et qui ont connu de bonnes réussites avec de fortes moyennes. C’est à partir de là que j’ai choisi de venir dans ce centre pour avoir une bonne moyenne. Les parents viennent nous voir à maintes reprises. Nous mangeons un peu de tout. Les parents sont à Cotonou précisément à Akpakpa. J’ai aussi un petit qui est ici et lui il fait le troisième. J’ai souvent entre 11 et 12 de moyennes.   Gnancadja Maxime, 6ème - 13 ans Je m’appelle Gnancadja Maxime. J’ai 13 ans et fréquentant Christ Roi. Je suis ici depuis un an. J’ai souvent 12 et 13 de moyenne. Mes parents vivent à Cocotomey. Ils viennent souvent me rendre visite. Ils sont contents de moi. Ici j’étudie bien mais à la maison je suis perturbé et c’est pour cette raison que mes parents m’ont envoyé ici. J’apprécie ce foyer mieux que la maison. Je balaie et je fais moi-même la lessive.  Osséni fouhrad, 3ème – 15 ans Je m’appelle Osséni fouhrad et j’ai 15 ans. Je suis ici depuis un an. Mes parents m’ont envoyé dans ce foyer afin que je recoive une bonne éducation et pour que j’obtienne d’un trait mon BEPC. C’est pour la première fois que je vais au BEPC. J’ai souvent 12 et 13 de moyenne. Je suis bien concentré ici et le cadre me plaît bien.  Elisabeth Amoussou Pognon, cuisinière et régente du foyer :  Les enfants vont bien. Ils m’aident à préparer et souvent eux-mêmes préparent et nettoient bien la maison. Je leur prépare un peu de tout. Ils sont tous respectueux et corrects. Je joue tout simplement le rôle de maman. Ils se réveillent le plus souvent à 5 heures du matin pour étudier. Je les guide pour qu’ils aient les bonnes manières.
Tony Yambodè, promoteur de BRS
En marge à la tenue de la 2ème édition du concours d’interprétation en live et en acoustique des vacances « Bénin Révélation Stars », le comité d’organisation de l’événement a rencontré les douze candidats retenus pour le challenge de cette année. Au menu de cette rencontre d’échange qui s’est tenue le samedi 14 juin dernier à l’Espace Mayton, Tony Yambodè et les siens ont levé un coin de voile sur le contenu de la deuxième édition. C’était aussi l’occasion pour eux, d’annoncer aux candidats le calendrier des formations, des répétitions et des primes. 

Comme à l’accoutumée, Tony Yambodè, promoteur de « Bénin Révélation Stars » entouré de Josias Folly, Directeur artistique, de Patrick Hervé Yobodè, responsable à la communication et des lauréats de la 1ère édition, a tenu une rencontre d’échange avec les candidats. Sur douze concurrents retenus lors du casting, 9 ont pu répondre à l’appel du staff. D’entrée, c’est le promoteur qui a pris la parole, pour planter le décor. Il est revenu notamment sur le règlement qui régit la compétition, le sérieux qu’il met dans l’organisation, l’abnégation et le dévouement qui devront être les maîtres mots des concurrents. La parole sera ensuite donnée au directeur artistique Josias Folly, qui s’est appesanti sur la rigueur, l’impassibilité et l’ardeur qui vont prévaloir pendant les formations et les répétitions. Il n’a pas manqué de rappeler aux candidats que « Bénin Révélation Stars » est, dans toute la sous-région, le seul événement qui accorde du prix aux talents des jeunes et qui essaie de de détecter des meilleurs. Quant au responsable à la communication, il est revenu sur la formation en diction et celle qui concerne l’usage de la voix pour éviter d’être essoufflé sur la scène. Tour à tour, les lauréats de la première édition prendront la parole pour dire à ceux qui sont tentés de leur emboiter le pas, les bienfaits d’une telle compétition de détection des talents. Sergio Adogoni 3ème sur BRS 2013, invitera les concurrents à avoir la conviction, la croyance et la foi en ce qu’ils sont venus faire. Carlos Dégbé 1er en 2013, dira quant à lui que BRS lui aura tout apporté. Et pour Ménélik Sadok Kocou 4ème en 2013, « Bénin Révélation Stars » aura été pour lui un creuset qui lui a permis de se confronter aux dures réalités du monde artistique. Signalons que les formations démarrent le 05 juillet pour laisser place le 19 Août 2014, aux répétitions.

mercredi 4 juin 2014

1ère Edition de la Soirée Paparazzidiak

Ulrich Vivance Kpoguè fait de l’inédit  une réalité au Bénin

Pour  une première  dans l’histoire, le public de Cotonou  et environs ont assisté à une soirée exceptionnelle et  inédite  le vendredi 30 mai dernier. C’était  à l’occasion du lancement  de l’Acte 1 des Soirées Paparazzidiak au Tabou Lounge Bar. Organisé par Ulrich Vivance Kpoguè, le promoteur  du magazine Panafricain Paparazzi et de la structure Vivance Productions, cet événement  qui se déroule sur  Tapis Rouge a comblé les attentes des invités.  Retour  sur  cette soirée unique qui fait de tout le monde des stars.

Des soirées aux couleurs  des distinctions hollywoodiennes ou du festival de Cannes sont désormais possibles au Bénin. Avec le lancement de l’Acte 1 des Soirées Paparazzidiak au Bénin, ce concept qui est en vogue en Côte-d’Ivoire est maintenant une réalité au Bénin. Rendu effectif  grâce au leadership et  au dévouement  pour l’innovation d’un homme, Ulrich Vivance Kpoguè, cet événement  unique en son genre au Bénin a mobilisé plus de monde que prévu. Béninois, Togolais, Ivoiriens, Nigérians et Libanais étaient venus nombreux voir l’inédit. Composés  de différentes classes sociales, les invités de la première édition des Soirées Paparazzidiak ont eu  droit à un même traitement. Passage  obligatoire sur tapis rouge pour  tous  avec  accompagnement de deux hôtesses de charme sous  une pluie de flash jusqu’à l’entrée dans le Tabou Lounge Bar. A minuit, le somptueux cadre de l’événement  était déjà rempli de monde. A l’intérieur, l’ambiance électrique qui régnait annonçait les prémices d’une soirée angélique. Quelques minutes passées puis  Kévin De Souza, le parrain de l’événement  fait son entrée dans le cadre, suivie plutard de la marraine Myriam Houndété, toujours disponible pour soutenir et accompagner les bonnes initiatives. Ensuite, la première voix qui résonne dans les baffles est celle de Sonia Annick Agbantou, l’animatrice de la soirée qui lance ainsi les hostilités. A tour de rôle, Ulrich Vivance Kpoguè, le promoteur de l’événement  et  Kévin De Souza, le parrain de la soirée prenaient la parole pour  présenter  le concept Paparazzidiak et le contenu de la soirée aux invités qui perdaient déjà patience de découvrir  de quoi il sera question. Mais l’impatience du public ne sera que  de courte durée puisque  juste après la phase protocolaire des discours, la première activité de la soirée fut lancée. Il s’agissait du défilé de mode en lingerie fine que certains invités avaient l’occasion  de découvrir pour une première fois. Après le défilé, place sera faite ensuite à la prestation artistique. L’artiste béninois Charly Charles, en premier,  séduit  et émerveille  le public  pendant  son show musical pour  au finish cédé  la scène à un talent de la musique togolaise Papou. Accompagné de ses danseurs, Papou dans sa prestation  a épaté et  comblé tout le public qui s’est  mêlé par la suite à la danse.  Le lancement du site web africapaparazzi.com destiné au téléchargement  de musique des artistes africains et de publications de photos et d’articles de soirées africaines mettra la boucle à la soirée. Une soirée au cours de laquelle les invités ont eu la primeur de savourer  et  de déguster  les derniers nouveautés du vin Monis Muscadel et du champagne Désidérus. Rendez-vous dans trois mois pour l’Acte 2 des Soirées Paparazzidiak qu’Ulrich Vivance Kpoguè, le promoteur et son parrain Kévin De Souza annoncent plus grandiose.

Quelques impressions à la sortie de la soirée Paparazzidiak Acte 1

Aimé Hounwanou, responsable et manager du Tabou
Vous n’avez rien vu encore. Une soirée du genre c’est une première au Bénin. On entendait cela de la bouche de nos frères qui vont dans les autres pays et qui reviennent. Ce que sont réellement les soirées Paparazzidiak, vous ne les avez pas encore vus car le meilleur reste encore à venir. Je remercie le parrain, la marraine et tout le public venus nombreux pour découvrir.

Jennifer Kakpo

Je suis venu directement de Lomé pour cette soirée. J’ai eu vent de la chose sur Facebook et  je me suis dit tient, une soirée comme ça au Bénin, je dois voir à quoi cela ressemble. Je suis venue, j’ai vu et suis convaincue. Beaucoup de divertissement à bord. Je n’étais pas forcément venu pour Papou qui est de chez moi, mais pour Vivance qui est une personne spéciale pour moi et à qui j’ai voulu faire cet honneur. Je lui dis donc courage et bonne continuation.