mercredi 18 décembre 2013

Festival Cotonou Couleurs Jazz :



La 2ème édition inscrite en lettres d’Or

C’est par le concert époustouflant de la diva de la musique béninoise, Angélique Kidjo, qu’a pris fin le festival Cotonou Couleurs Jazz 2013. Dix (10) ans après sa dernière prestation au pays, la star internationale et marraine de cette 2ème édition du festival, Angélique Kidjo, a émerveillé et séduit la foule de spectateurs qui a effectué le déplacement le 1er Décembre dernier pour suivre en live son concert à la Plage Gochily.
Un concert mémorable et inédit au cours duquel Angélique Kidjo, lauréate de quatre Grammy Awards et ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef, a impressionné tout le public béninois qui attendait depuis longtemps ces moments intenses. A la sortie de ce concert de clôture, la satisfaction du public se faisait remarquer sur tous les visages. Reconnaissance pour les organisateurs Silvanna Moî Virchaux de Laboratorio Arts Contemporains et John Arcadius de Vod Records qui ont déployé un grand dispositif de son et lumières aux normes internationales, installé sur les deux sites du festival, permettant ainsi aux grosses pointues de la musique africaine et internationale, une prestation dans des conditions scéniques dignes des plus grands festivals au monde.
De King Mensah à Blue Moon, en passant par Henri Dikongué, Zeynab, Baaba Maaal, John Arcadius, Régis Kolé, Raïssa Gbédji, Duel, Wood Sound, Balimurphy et la grande sœur Angélique Kidjo, tous ces artistes de renommée internationale ont laissé leurs empreintes sur cette seconde édition du festival Cotonou Couleurs Jazz qui se positionne désormais comme un label, un rendez-vous incontournable de la musique jazz en Afrique. En complément des concerts, destinés à promouvoir la musique africaine de part le monde, le festival Cotonou Couleurs Jazz a abrité plusieurs autres manifestations telles que des défilés de mode présentant les dernières collections de plusieurs stylistes et modélistes africains comme Lolo Andoche, Sik Art, Floride fait main, Sêmiliko et Couleur Indigo. Des spectacles one man show, des démonstrations de danses africaines et des spectacles d’acrobaties de la célèbre troupe chinoise de Jilin constituaient également le menu de cet événement culturel majeur. Les rideaux sont tirés sur l’édition 2013 de Cotonou Couleurs Jazz qui se conjugue désormais au passé pour laisser place à la 3ème édition en 2014 qui s’annonce encore plus palpitante.toutelaculture.blogspot.nl/p/festival.html

Concert de clôture du cinquantenaire de l’Institut Français de Cotonou


Jolidon, Jean Adagbénon, Zeynab et le trio Tèriba pour le sacre final
Jean Adagbénon et Jolidon Lafia enflamment le publicDémarrée le 26 Octobre dernier, la série de concerts initiés par l’Institut Français de Cotonou dans le cadre de ses cinquante ans d’existence a connu son épilogue le samedi dernier. A travers un concert inédit et magique, Jean Adagbénon, Jolidon Lafia, Zeynab et le trio Tèriba ont clore en beauté les festivités du cinquantenaire avec une participation active du public enthousiaste.
La programmation spéciale concoctée dans le cadre des manifestations des 50 années d’existence de l’Institut Français de Cotonou, au Bénin, est arrivée à son terme. Le dernier concert de l’agenda culturel de ce trimestre spécial a réuni sur la scène du Théâtre de verdure de l’Institut, six artistes de la musique béninoise. Jolidon Lafia, Jean Adagbénon, Zeynab et le trio Tèriba, très inspirés, ont ‘enflammé’ ce cadre musical dans un concert inédit et magique.  Au cours de leurs prestations, ses artistes qui, à l’accoutumé, se faisaient accompagner sur la scène par des musiciens sont allés au-delà de leur rôle habituel, celui de chanter. Jean Adagbénon à la batterie, Jolidon à la guitare, le groupe Tèriba aux percussions, Zeynab au chant ont séduit le public en grand nombre à cette soirée riche en couleurs. Du zouk, des rythmes traditionnels béninois, du rythm’n blues et de la pop étaient au programme de cette soirée de bonheur qui constitue l’un des concerts les plus emballants de la série. En ouverture de ce concert de clôture, l’ensemble du personnel de l’Institut a témoigné toute sa gratitude et reconnaissance à ce public enthousiaste qui est resté fidèle pendant toutes ses années de promotion de la culture au Bénin. Le morceau choisi, fut un défilé de mode dont les mannequins constitués de l’ensemble du personnel et habillés par le grand styliste et couturier béninois Lolo Andoche, ont démontré pour la première fois dans l’histoire leur talent et leur goût pour l’élégance et l’esthétique.

mardi 15 octobre 2013

Aziz Koto Chabi, promoteur des « Soirées Kokoman »


« L’orchestre de Bérini Maro attendu à Cotonou pour célébrer la 3ème édition … »



Directeur général de Gram Communication, Aziz Koto Chabi est un jeune promoteur  culturel qui enracine peu à peu les « Soirées Kokoman » dans la sphère des initiatives culturelles porteuses au Bénin. Au travers de ce projet culturel qui marque par son originalité, l’homme contribue agréablement à la valorisation des chants et danses du septentrion. Dans cet entretien exclusif, le promoteur des « Soirées Kokoman » nous fait la genèse de cet événement bal poussière qui célèbre sa 3ème édition, le samedi prochain.

Educ’Action : Mr Aziz Koto Chabi, nous vous connaissons jeune cadre du septentrion et proches d’hommes politiques éclairés. Quoi de plus ?

Aziz Koto Chabi, promoteur des soirées Kokoman
Aziz Koto Chabi : Je suis le Directeur général de Gram Communication, la structure qui organise le festival Kokoman à Abomey-Calavi. Ce festival est à sa 3èmeédition cette année. La première édition a lieu en Janvier dernier, la deuxième édition s’est tenue, tout récemment, le 10 août et bientôt la 3ème édition.
Trois éditions d’un festival au cours d’une même année. Ce n’est pas trop selon vous ?
Merci pour l’interrogation. C’est compte tenu de la demande de plus en plus forte du public que nous sommes obligé d’organiser plusieurs éditions au cours de la même année. Et probablement en fin d’année ou en début d’année 2014, nous risquons d’avoir également la 4ème édition.
Le festival Kokoman, qu’est-ce que s’est et quelle est sa particularité ?
Kokoman, c’est dans une langue du septentrion. Pendant le festival Kokoman, c’est la musique moderne, les instruments modernes qui accompagnent la musique traditionnelle. Donc il s’agit de la musique moderne d’inspiration traditionnelle du septentrion, c’est-à-dire des rythmes, danses, folklores et chants du septentrion. A l’origine, le Kokoman se danse et se chante dans les villages à l’occasion de certaines festivités telles que le mariage, la naissance ou lors d’un décès d’une personne âgée. Souvent on se retrouve sur une place aménagée, l’orchestre s’installe et la fête commence. On appelle également le Kokoman, le bal poussière, parce qu’à travers les pas de danse, on soulève la poussière. Mais à Abomey-Calavi, on ne soulève pas la poussière parce que c’est sur du béton. Ce festival est donc une occasion pour ceux qui vivent à Cotonou et ne vont plus régulièrement au village ou qui y vont, mais ne coïncide pas à une festivité du Kokoman, de le vivre. Au lieu qu’ils aillent vers le Kokoman, nous, nous amenons le Kokoman vers eux. Voilà dans quel cadre se situe ce que nous organisons depuis un certain nombre de mois.
Des innovations prévues pour cette 3ème édition ?
Oui bien sûr ! Je peux dire que c’est l’édition de la maturité et nous avons pris certaines dispositions afin qu’il y ait plus d’amélioration, qu’il y ait des innovations au cours de la 3ème édition. Comme première innovation, nous avons agrandi le cadre de l’événement parce que le public devient de plus en plus nombreux. La seconde innovation, c’est au niveau de la sécurité. Nous avons renforcé et augmenter l’effectif des policiers et des agents de sécurité qui nous accompagnent au cours de cet événement. Troisième innovation, nous avons prévu pour cette 3èmeédition, deux parkings pour garer les véhicules. Un petit et un grand. Ceci dans le but de mettre à l’aise nos invités qui viendront dans le cadre de cet événement. La 4èmeinnovation, c’est que cette fois-ci, nous avons ramené de la commune de Kouandé l’orchestre de Bérini Maro. Nous avons décidé de faire une incursion dans le département de l’Atacora qui regorge également de beaucoup d’orchestres. Avec cet orchestre, nous allons passer de très bons moments à l’occasion de la fête de la Tabaski. La Tabaski étant prévue pour le mardi, donc en semaine, nous avons décidé de fêter en week-end. Donc, en compagnie de tous les amis qui seront avec nous, nous allons fêter la Tabaski le samedi 19 Octobre à partir de 19 heures au Maquis le Refuge Chez A.Z, sur la route de Houèdo en quittant Kpota. Le maquis est situé à 1,50 km du pavé à droite. Le parrain de cette édition, c’est l’intendant général de brigade Mr Pascal Sabi Mouka, qui est actuellement le directeur de Cabinet du Ministre en charge de la défense. C’est un événement trop sérieux qui motive les uns et les autres à faire le déplacement.
Le festival Kokoman est-il ouvert seulement aux ressortissants du septentrion ?
Du tout pas ! Le festival est ouvert à tout le monde. A l’occasion des précédentes éditions, les gens sont venus de partout, de toutes les cultures, de toutes les ethnies et de toutes les régions. C’est une grande fête de brassage culturel. C’est une fête qui n’exclut pas un groupe au profit d’un autre. C’est une fête nationale.
Un mot sur l’appréciation du public ?
C’est un public qui est toujours chaud du début jusqu’à la fin de la manifestation. Vous voyez vraiment des gens, des cadres, des jeunes, des vieux, les femmes et les vieillards, tout le monde confondu sur la piste, se laisse emporter par la musique. En tout cas, ceux qui se sont toujours déplacés, n’ont jamais regretté. Les images rapportées par plusieurs chaînes de télévision ont montré que la fête a été souvent belle à Abomey-Calavi.
Quelles sont vos ambitions pour ce festival ?
Notre ambition, c’est d’inscrire le festival Kokoman parmi les grands rendez-vous culturels les plus importants de l’agenda culturel du Bénin. Que le festival soit inscrit en lettres d’or afin que dans quelques années, le festival devienne un label de qualité. Parce que quand on est jeune, il ne faut pas fait de la peu près, il faut organiser bien les choses pour montrer aux ainés que nous les jeunes, nous sommes capables de faire autant qu'eux.
Un dernier mot à l’endroit du public que vous attendez à la 3ème édition?
J’invite tous le public, tous les amoureux de la musique moderne d’inspiration traditionnelle du septentrion, qu’ils soient du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest, à effectuer nombreux le déplacement le samedi 19 Octobre 2013 à 19 heures. Nous allons danser le Kokoman, la fête du bal poussière jusqu’au petit matin. L’ambiance est assurée et la sécurité est garantie. Je crois que nous allons passer de très bons moments de la Tabaski ensemble.

vendredi 11 octobre 2013

Cinquantenaire de l’Institut Français de Cotonou:


Des sommités de la musique africaine et internationale bientôt au Bénin





L’Institut Français de Cotonou (IFC) boucle cette année ses cinquante (50) ans d’existence au Bénin. Ne pouvant  passer  sous  silence cet anniversaire, le Directeur du centre Sylvain Treuil et ses collaborateurs ont décidé de consacrer tout le dernier trimestre de l’année 2013 à la célébration de cet événement.  Une programmation spéciale a été concoctée dans le cadre des manifestations de cette fête. Une exposition collective d’artistes de renoms et des Concerts de musique inédits et époustouflants constituent l’ossature du cinquantenaire auquel le public est massivement convié.

Créé en 1907 à Florence  par Julian Luchaire, grâce à l’aide de la Faculté des Lettres de Grenoble, L’Institut Français joue un important rôle dans la construction de liens culturels profonds entre la France et les pays dans lesquels il est représenté. Présent dans 150 pays du monde, cet établissement public  à caractère industriel constitue un levier indispensable pour le développement de la coopération en réseau entre professionnel de la culture et de l’enseignement ainsi que pour la promotion de la diversité culturelle et linguistique. Installé au Bénin depuis 50 ans, l’Institut Français à apporté une grande contribution à la promotion de la culture et la carrière de plusieurs artistes du pays dont  les plus en vue sont entres autres Romuald Hazoumé, Angélique Kidjo Ou feu G.G. Vikey. Lieu d’échanges, carrefour de rencontres et de destinées artistiques, il a atteint aujourd’hui  l’âge de la maturité. Cinquante années de l’Institut Français de Cotonou, c’est un événement et cela mérite donc une célébration. C’est  dans cette optique que Sylvain Treuil,  le Directeur du centre avec la détermination de ses collaborateurs et de l’appui de certains partenaires a décidé de faire de cet anniversaire, un événement de taille en consacrant  les trois prochains mois à sa célébration.  A l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le vendredi  dernier à l’auditorium  de l’Institut, le Directeur  Sylvain Treuil a dévoilé aux hommes de la presse culturelle, le programme des manifestations et activités inscrites dans le cadre de cette fête du cinquantenaire qui s’ étend sur tout le dernier trimestre de cette année. Ainsi, d’octobre à Décembre, une série de concerts, de spectacles et d’exposition seront organisés dans les locaux de l’Institut.

L’exposition hommage et Nuit Blanche lancent les festivités du cinquantenaire

Pour  témoigner  leur  attachement  et apporter  une touche particulière à cette  fête, plusieurs artistes plasticiens dont les œuvres ont été exposées au moins une fois dans les locaux de l’Institut au cours de  leur carrière, ont lancé le top des festivités le samedi par une exposition collective baptisée « Exposition Hommage et Nuit Blanche».  Comme son nom l’indique, cette exposition est un hommage des artistes  confirmés  Romuald Hazoumé, Dominique Zinkpè, Aston, Gérard Quenum, Simonet, Tchif, Charly D’Almeida et de certains de leurs jeunes frères dont Marius Dansou, Prince Toffa, Bimo, Sébastien Boko, Dina, Doudou et bien d’autres qui ont  jugé utile d’offrir  ce cadeau à l’Institut Français. Démarré le samedi dernier, l’exposition prendra fin en décembre  prochain. Tout au long du trimestre, ses artistes présentent au public  et amoureux des arts visuels des sculptures, des installations, des projections  vidéos et sonores, de la photographie et des performances déambulatoires dans plusieurs variétés à savoir performance murale, textuelle, de dessin, de danse, gastrique, visuelle et sonore dans tous les lieux de l’Institut. Des différents jardins jusqu’au théâtre de verdure en passant par  la Paillote et la salle Joseph Kpobly , aucun espace n’a été occulté dans le cadre de cette exposition.
Une série de concerts d'enfer
L’agenda culturel de ce trimestre est sans doute  le plus riche et consistant depuis la création de l’institut  Français au Bénin si on tient compte des artistes de renoms qui sont programmés pour  les concerts et spectacles de ses trois derniers mois de l’année.  Pour cette célébration du cinquantenaire, nous pouvons oser dire  que l’Institut n’a pas lésiné sur les moyens car les stars de la musique béninoise, africaine et internationale seront présents  à Cotonou. Pour  le compte des artistes nationaux qui seront en prestation, nous avons le tout puissant Orchestre Poly-Rythmo qui sera  sur scène le 26 Octobre au Théâtre de verdure pour lancer cette série de concerts. Il sera suivi de l’orchestre Black Santiago qui honore la mémoire de deux icônes de la musique béninoise G.G. Vikey et Gnonnas Pédro  le 23 Novembre. Raïssa Gbédji, la multi talentueuse et chanteuse de jazz sera sur scène pour le plaisir du public de Cotonou en compagnie de sa sœur cadette Pépé Oléka, une voix mélodieuse de la musique traditionnelle  et Blue Moon, un phénomène de la musique en Europe le 30 Novembre. Deux jours après ce concert du trio, le 2 Décembre plus précisément, l’artiste planétaire du 21ème siècle,  couronnée d’un Grammy Awards, auteure-compositrice, interprète et danseuse Angélique Kidjo donne rendez-vous à ses fans qui ont longtemps attendu sa prestation au pays, un concert  exceptionnel au Théâtre de verdure. Pour clore en beauté les festivités du cinquantenaire, des stars de la musique béninoise Jolidon Lafia, Jean Adagbénon, Zeynab, et le trio Tèriba se réunissent sur scène pour un concert inédit et magique. Du Zouk, des rythmes traditionnels béninois, du rythm’n Blues et de la pop sont au programme de cette soirée qui s’annonce riche en couleur.  Venant de l’extérieur  pour  cet anniversaire, nous avons comme artistes Didier Awadi, la figure la plus visible du rap africain francophone et lauréat du prix Découverte RFI en 2003, abordera des sujets cruciaux qui constituent un handicap pour le développement du continent, à travers une prestation de musique engagée le 2  Novembre. De l’humour, il y en aura également  avec  la présence à Cotonou du président de la République très très Démocratique du Gondwana, Mamane un artiste atypique. Pendant 80 minutes, Mamane nous offre un show époustouflant en nous entraînant dans l’univers absurde et loufoque de cette République imaginaire dont chaque aspect nous est pourtant familier. Le rendez-vous c’est pour le 9 Novembre à 20h30. Plus que de l’humour, c’est à une pièce de Théâtre de Florent Couao-Zotti, Dine Alougbine et Tola Koukoui, que le public aura à assister le 7 Décembre. Pour la première dans l’histoire, trois metteurs en scène se mettent ensemble sur scène pour  offrir aux béninois une scène d’un homme enlevé, torturé puis retrouvé mort lors d’un coup d’Etat perpétré par Bob Denard aux Comores. Trente ans après, sa fille cherche à comprendre et surtout à identifier le meurtrier…  entre heurts, tendresse et règlement de comptes, le va-et-vient entre ce passé douloureux et ce présent incertain, donne à cette pièce l’allure d’un huis-clos dramatique où les protagonistes tentent de reconstruire une mémoire de l’altérité en même temps qu’une responsabilité historique. Ainsi se présente donc la programmation de la célébration du cinquantenaire de l’Institut Français de Cotonou. Nous y reviendrons largement dans nos prochaines parutions.

mercredi 2 octobre 2013

BGA et SICA 2013

L'édition de la maturité PDF Imprimer Envoyer
Alli Wassi
Le présidium
Le comité d’organisation des Bénin Golden Awards (BGA) et Stars de l’Intégration Culturelle Africaine(SICA) était face à la presse le jeudi dernier. A la faveur d’une conférence de presse qui s’est tenue au siège de la Golden Internationale Promotion, Alli Wassi Sissy et son staff ont dévoilé aux journalistes culturels, les innovations apportées à ses deux événements culturels et le programme des manifestations.

C’est par un mot de remerciement à l’endroit de la presse que Alli Wassi Sissy, président de la Golden Internationale Promotion, structure organisatrice des BGA et SICA a démarré la conférence de presse de ce jeudi. Un remerciement en signe de reconnaissance aux efforts déployés par les journalistes pour donner une visibilité à ses deux événements et susciter une fois encore leur soutien pour l’édition 2013. Après ses mots de gratitude, Alli Wassi  Sissy entouré à l’occasion de son staff composé de Philippe Aguè, le directeur artistique, de Honoré Amoussou, le coordonnateur et de Vitoire Ibinkoulé représentant la Direction de la Promotion Artistique et Culturelle, a procédé au lancement des BGA après avoir rappelé aux hommes des médias ses objectifs. Promouvoir la culture béninoise dans divers domaines de la musique, de la danse, de l’art dramatique et de l’art plastique en est le principal. Ce faisant, l’événement permet donc le renforcement de connaissance des artistes dans leur domaine de compétence. La 13ème édition des BGA, celle de la maturité et de l'expérience selon son promoteur, connaitra beaucoup d’innovations. Démarrés le vendredi par la phase des inscriptions des artistes, musiciens,  animateurs live et ingénieurs de son, qui sont conviés à déposer leur dossier de candidatures jusqu’au 26 Octobre prochain, les BGA à travers une soirée de gala qui se tiendra le 8 Novembre prochain attribuent  dix prix aux meilleurs acteurs sélectionnés dans diverses catégories à savoir : meilleur album de musique moderne, meilleur album de musique traditionnelle, meilleur album de musique moderne d’inspiration traditionnelle, meilleur clip vidéo, meilleur présentateur live, meilleur en art plastique, prix média presse, prix de l’artiste le plus joué en discothèque, prix Hip-hop, R&B, Reggae, slam et le prix Afa du meilleur réalisateur de son. Pour  ce qui concerne les Stars de l’Intégration Culturelle Africaine, le festival change désormais de cadre. Les manifestations de la 9ème édition des SICA vont se dérouler sur l’esplanade du Stade de l’Amitié de Kouhounou. 36 pays d’Europe, du Moyen-orient et bien évidemment de l’Afrique sont attendus sur l’événement  qui connaîtra beaucoup d’innovations. Au nombre de celles-ci, le Marché de l’Intégration Culturelle Africaine dont la visibilité sera accrue cette année par l’appui de la télévision nationale et de la création d’un village numérique qui sera doté d’une connexion internet haut débit pour permettre aux exposants de booster leurs affaires grâce à des relations qui seront nouées sur la toile. Des émissions seront réalisées sur les stands et diffusées dans plus de quinze pays par la radio numérique « Radio Africa » qui accompagne aussi le festival. La plus grande innovation, c’est  la grande soirée de gala de remise de prix et de distinctions des meilleurs acteurs de la musique et de la culture du monde qui sera organisée à travers un spectacle Live. L’édition 2013 des SICA entend mettre un terme au play-back.
 

jeudi 26 septembre 2013

2ème édition du Festival Panafricain Hwendo




Constantin Nobimè élève au grand ordre du mérite traditionnel 27 rois et dignitaires d’Afrique

Du 20 au 22 septembre dernier, les valeurs endogènes du continent africain ont été célébrées avec un hommage  mérité rendu aux garants de la tradition africaine. C’est à travers la tenue au Bénin, du festival panafricain Hwendo qui a décerné à 27 rois et dignitaires traditionnels, un diplôme de grand ordre de mérite traditionnel. C’est la grande innovation de cette deuxième édition du festival.

Au milieu, Constantin Nobimè, le promoteur du festival
Dans un milieu hostile aux réalités endogènes, les têtes couronnés, les hauts dignitaires traditionnels, les chefs coutumiers et gardiens de la tradition, s’échinent quotidiennement  à sauvegarder  les valeurs traditionnelles africaines qui sont en voie de disparition. Depuis l’année dernière, un fils du Bénin a décidé de rompre avec la monotonie qui consiste à célébrer à chaque 10 Janvier, la fête des religions traditionnelles, la Fête Vodoun. C’est ce qui a motivé  Constantin Nobimè, puisque c’est de lui qu’il s’agit,  a initié le Festival Panafricain Hwendo.  La deuxième édition de cet événement d’envergure internationale, qui a pour objectif d’embraser  toute l’Afrique autour d’un brassage culturel et cultuel approfondi entre les peuples noirs, avec à la clé, la découverte de plusieurs phytothérapeutes, têtes couronnés, maitres spirituels et divinités d’autres pays africains, s’est déroulé du 20 au 22 septembre  dernier. Pendant trois jours, les garants des religions traditionnelles et des valeurs endogènes venus du Bénin, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria et du Togo se sont retrouvés pour échanger et festoyer. Nuit spirituelle, veillée traditionnelle et réjouissances populaires constituent le menu de cette célébration culturelle dont  les grands absents,  comme il est toujours de coutume,  sont les autorités politico-administratives qui  bafouent toujours tous ce qui ressort  de la culture et surtout de la tradition. 

La nuit spirituelle avec Dah Sounmandjèhouégni, pour purifier  les fidèles du culte endogène et les  festivaliers

Sa  Majesté  Tossoh Gbaguidi XIII
C’est à travers  la 13ème édition de la nuit spirituelle de Dah Sounmandjèhouégni qui s’est déroulée le vendredi 20 septembre dans la grande cour de collectivité Lokodénadjèdji Nobimè sis à Godomey-Dènon  que les manifestations  entrant dans le cadre du festival Panafricain Hwendo ont été lancées. Une veillée de purification, d’immunisation, de guérison et de protection au cours de laquelle le dignitaire du culte Vodoun Dah Sounmandjèhouégni a sauvé plusieurs âmes fragiles et innocentes des griffes de la sorcellerie et des esprits maléfiques. Plusieurs rituels ont marqués cette cérémonie d’exorcisme. Il s’agit entre autres de la cérémonie de Azo-yiyi, de la préparation de la pâte blanche  et rouge dans une calebasse, de la cérémonie de lame doudou qui constitue a avaler une lame neuve avec des potions magiques, et de la présentation du Fâ-Kouin. Chants et louanges étaient également au rendez-vous de cette activité par la prestation des fidèles du couvent de la divinité sakpata et de l’artiste Rambo. 

27 rois et dignitaires africains récompensés 


Distingués ses personnalités à ce grand rendez-vous cultuel, constituait  pour Constantin Nobimè, le promoteur du festival Panafricain Hwendo, le seul créneau  pour  lui  de reconnaitre le travail épineux des hommes de la tradition. Raison pour laquelle, le dimanche dernier, au troisième jour du festival, il a rassemblé et fait déplacé à l’hôtel Havre de Paix, les sommités de la chefferie traditionnelle de la crampe de Sa Majesté Tossoh Gbaguidi XIII pour  les distingués et  les primés pour l’effort qu’ils abattent  dans la sauvegarde des valeurs endogènes.  Ses nominés au titre  de grand ordre du mérite traditionnel africain  ont pour noms Kabiéssi Anséké Baba Guidaï, Dah Logbé, Dê-Gbézé Ayontinmè, Togbui Rama, Oluwo Awo Imulé du Bénin, Yaba Bantolé, Daagbo Gléxwué Kpassénon, Hounnon Atchinon Kokou Mèssan, Togbé Kankoé Anani Théodore, Rabbi Tan, Gbèzé Houéton Ahoun-bé, Vodounon Adankanlin, Dah Amagnon, Vodounon Tchètoula, Dah Agodozin, Hounnon Affodégonkou, Boconnon Agaunga, Mianon Edoh Tchabassi, Majesté Guidimadjègbé, Majesté Todjèdo Bofifawa, Togbui Sassou Boklo II ? Dah Aniconondjè, Hounnon A. Ayolomi Laté et Daké Gilbert Djokess.

Grands tambours d’Afrique

: Le Djembé, de la tradition à la modernité PDF Imprimer Envoyer
djembe s14Autrefois utilisé lors des grandes cérémonies culturelles et cultuelles sur le continent africain, les tambours sacrés constituent désormais un outil de promotion de la culture africaine. Sortis du contexte traditionnel, ils ont conquis le monde grâce à l’usage qu’en font les troupes de ballets africains sur d’autres continents. Le Djembé,  un instrument de percussion africain, s’est imposé dans le monde entier.

Appelé « Boté » par les Soussous de la Guinée, le Djembé est un instrument de percussion africain composé d’un fût de bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d’antilope tendue à l’aide d’un système de tension, que l’on joue à mains nues. L’histoire raconte que le Djembé est d’origine Mandingue, un vaste empire fondé au XIIIème siècle par Soudjata Kéîta et qui s’étend de la ville de Kankan en Guinée à celle de Bamako au Mali en passant par le nord de la Côte-d’Ivoire et le Burkina-Faso. Instrument de musique sacré au départ, le Djembé jusqu’à cette époque était joué à l’occasion de grandes cérémonies culturelles et  lors des événements populaires tels que les baptêmes, les fiançailles, les mariages, les funérailles, les fêtes de masques, les fêtes agricoles et à la circoncision ou excision d’un adolescent, un ultime étape de passage à l’âge adulte. Avec les migrations des nunus vers les côtes de l’empire, le Djembé s’est installé dans plusieurs autres pays africains comme le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, le Burkina-Faso et maintenant au Bénin où nous avons d’excellents percussionnistes de Djembé.  

De sa conquête du monde

En dehors de l’Afrique, le Djembé est également présent aujourd’hui sur d’autres continents. Sa renommée internationale qui date des années 1950, est à mettre à l’actif de Fodéka Kéîta, des ballets africains mais surtout à la Guinée et son président d’alors, Sékou Touré, qui érigea le ballet national de la République comme vitrine de son régime. Le Djembé conquit le monde grâce à de grands « Djembefola », nom donné aux joueurs de ce tambour, issus des ballets nationaux dont les plus connus sont Mamady Kéîta, Amadou Kiénou, Famoudou Konaté, François Dembélé et Adama Dramé. Des centres d’apprentissage vont ouvrir ensuite leurs portes en Europe, aux Etats Unies d’Amérique et au Japon. Nous sommes dans les années 1980.

Le Djembé, un instrument d’accompagnement des musiques modernes

Pour accompagner des musiques modernes, le Djembé fut sorti de son contexte traditionnel. Ainsi, à partir de 2002, le percussionniste de l’artiste américain Jason Mraz, Noël Rivera propulse l’instrument modernisé dans la musique pop-rock avec une tournée en duo guitare et Djembé. Christina Gah, à partir de l’année 2010, fera du Djembé son seul instrument rythmique de base sur ses albums et ses concerts. La percussion accompagne désormais des instruments électriques à savoir guitare, basse et cordes sur des titres blues et Afro-Rock.

jeudi 19 septembre 2013

Festival Panafricain Hwendo




Constantin Nobimè et son staff  dévoile le calendrier  de la 2ème édition

A l’occasion d’une conférence de presse qui s’est déroulée le samedi dernier  au couvent du Vodoun Daah à Godomey,  Constantin Nobimè et son staff ont porté à l’attention des  journalistes culturels,  le programme des activités de la 2ème édition du Festival Panafricain Hwendo. Ainsi, du 20 au 22 septembre, la religion endogène  sera à l’honneur.



Les acteurs culturels qui seront distingués
Sous le patronage des ministres Etienne Houéssou de l’intérieur  et de Jean-Michel  Abimbola de la culture, l’association Hwendo de Constantin Nobimè organise du 20 au 22 septembre la deuxième édition du festival Panafricain Hwendo. Ce festival de promotion des valeurs endogènes du continent africain, est une occasion d’échange et de retrouvailles pour les  chefs coutumiers, vodounnons, adeptes de vodouns et des divinités, en dehors de la célébration de la fête du 10 Janvier.  Placé sous le parrainage des Maires Sévérin Adjovi de Ouidah et Patrice Houssou- Guèdè  d’Abomey-Calavi sous les bénédictions de Hounnon Béhumbéza et de Paul Agodozin, cet événement d’envergure international  se tiendra à Godomey et à l’Hôtel Havre de Paix. La grande innovation de cette édition est le diplôme de grand ordre du mérite traditionnel africain qui sera décerné à une trentaine de dignitaires et garants de nos valeurs endogènes. Les pays africains attendus au Festival Panafricain Hwendo 2013 sont le Bénin, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria et le Togo. Des artistes de la musique traditionnelle donneront également de la voix  au cours de cet événement. on peut citer  Aîssohin, Eustache Ahannonmè, Houéssi et Hounnon Atcho, artiste d’honneur du festival Panafricain Hwendo 2013 

Le Programme du festival Panafricain Hwendo 2013 

Date
Heure
Activité
vendredi 20 septembre
14 H
Lancement officiel du festival

16 H à l'aube
Nuit spirituelle
samedi 21 septembre
09 H
Réjouissances populaires

15 H
Veillée traditionnelle
Dimanche 22 septembre
08 H
Disposition pratique

10 H
Arrivée et accueil des nominés de la sous région

13 H
Installation

14 H
Démarrage des activités