vendredi 13 novembre 2015

Salon du livre au Bénin



Un nouveau départ vers la promotion littéraire
 
Du 4 au 8 novembre dernier, le Hall des arts loisirs et sports de Cotonou a abrité la première édition du Salon du livre au Bénin. Organisé sous la houlette de la Direction nationale de la promotion du livre et de la lecture, cette initiative marque un nouvel élan dans la promotion littéraire au Bénin.

Restés depuis huit ans orphelins d’un creuset pouvant leur permettre d’échanger et de partager des connaissances autour de leur passion qu’est la littérature, les acteurs béninois de la chaine du livre ont désormais le sourire aux lèvres. Grâce au leadership de Anne-Marie Odounharo, directrice nationale de la promotion du livre et de la lecture, soutenue par le ministère en charge de la culture et avec l’effort combiné des acteurs du secteur, le Bénin dispose désormais d’un salon national du livre. La première édition de l’événement qui s’est tenue du 4 au 8 novembre dernier marque un nouveau départ vers la promotion des jeunes talents littéraires au Bénin. Cette initiative vient combler un vide en matière d’événement majeur de promotion de la littérature au Bénin, suite à la trêve de sept ans observée dans l’organisation du Salon international du livre et de la lecture de Cotonou (Silco) dont la dernière édition remonte à 2008. Avec cette expérience qui se renouvelle, les organisateurs de ce salon ambitionnent asseoir une vraie culture du livre et de la lecture au Bénin. Placé sous le thème  « livre et économie créative», ce salon fut une occasion pour les maisons d’éditions d’exposer et de valoriser les œuvres littéraires de plusieurs écrivains béninois et aux jeunes élèves qui nourrissent la passion de devenir auteur, l’opportunité d’apprendre et de se former dans le domaine. Cinq jours durant,  écrivains, éditeurs, distributeurs, libraires,  bibliothécaires et les lecteurs ont échangé autour de plusieurs problématiques telles que la stratégie à mettre en œuvre pour proposer au monde entier une création littéraire béninoise inventive, les mesures à expérimenter pour transmettre le gout de la lecture et l’amour du livre au plus jeunes, la règlementation indispensable pour soutenir le secteur de l’édition au Bénin, des propositions pouvant porter l’entrée du livre à l’ère du numérique.  


Célébration de la Journée internationale des arts plastiques



Les plasticiens béninois, artisans de l’harmonie et de la paix dans le monde
 
Organisée dans le cadre de la célébration de la deuxième Journée internationale des arts plastiques (Jiap), l’exposition « Harmonie et paix dans le monde » se poursuit à la Médiathèque de la diaspora de la place du souvenir. A travers la soixantaine de toiles et de sculptures exposées, les plasticiens béninois œuvrent à la culture de la paix au Bénin.

« Le plasticien, alchimiste d’harmonie et de paix », c’est le thème consacré à la célébration de la deuxième Journée internationale des arts plastiques au Bénin. Réunis le mercredi 4 novembre dernier à la médiathèque de la diaspora de la place du souvenir à Cotonou, les plasticiens béninois ont célébré l’événement à travers l’organisation d’une exposition collective. A cette occasion, une soixantaine d’œuvres de création en toiles et sculptures densifiées, orientées, programmées et destinées à irradier les vertus de la paix sont portées à la découverte de la population béninoise. Dossou, Sètchénou, Alagbada, Azé baba, Sourou, Mededa, d’Hyzo, Aris, Elom-M, Fahoyo, Dègnon, Gbaguidi, Mahoussi, Arèmon, Avhec, pour ne citer que ces quelques artistes, présentent jusqu’au 15 novembre prochain, des créations vectrices d’harmonie et de paix, fruit de leur imagination débordante et constructive. En initiant cette célébration pour la première fois en 2014, l’objectif de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), est de combler un vide et d’attirer l’attention de l’opinion publique. « Quand on sait que les arts plastiques participent de notre quotidien et de notre bien être également, il était impérieux pour nous de prendre l’initiative de cette journée. Cette journée permet aux acteurs du milieu et autres personnes curieuses de bénéficier du flux d’arts, d’avoir une pensée à l’endroit de ces acteurs mais aussi d’aborder les bienfaits
des arts plastiques dans la vie de chacun et son rôle dans le développement d’une nation », a confié Philippe Abayi le président du comité d’organisation de la manifestation. Qualifiant cette initiative louable, Luc Sinzogan, le Directeur adjoint de cabinet du ministère en charge de la culture a exhorté les plasticiens à faire preuve de plus de créativité et d’audace dans la création des œuvres majeures afin de hisser le Bénin dans le rang des grandes nations de créations contemporaines, utiles qui forcent le respect et l’admiration. Rappelons que cette édition de la Journée internationale des arts plastiques dont les manifestations ont démarré depuis le 29 octobre par la présentation de plusieurs communications, va s’achever le 13 novembre prochain par un séminaire. A ce colloque national de réflexion, les acteurs culturels vont échanger sur les dispositions de l’article 28 de la loi 91-006 du 25 février 1991 portant charte culturelle en République du Bénin.


mercredi 4 novembre 2015

Après sa prise de fonction au Fonds d’aide à la culture



Gilles Bachirou Koffé attendu sur la gestion transparente du fonds

Après sa nomination en Conseil des ministres, le nouveau directeur du Fonds d’aide à la culture, Gilles Bachirou Koffé, a officiellement pris les commandes de cette direction à la fois sensible et stratégique le 28 Octobre dernier. Après avoir géré pendant deux ans et demi ce fonds sous la tutelle du ministère en charge de la culture, Blaise Tchétchao passe le flambeau à son successeur Gilles Bachirou Koffé. Dans sa nouvelle fonction, le nouveau directeur est invité à assurer la transparence des cinq milliards de Francs Cfa, hérités de son prédécesseur. Aux dires de plusieurs acteurs culturels qui ont confessé leurs attentes, l’amélioration des conditions d’octroi des fonds constitue le grand défi que doit relever l’actuel directeur. Plutôt que de financer des projets bancals, les acteurs préconisent que le Fonds d’aide à la culture finance désormais des initiatives bancables. Il s’agit donc de financer les porteurs de projets culturels qui le méritent et non ceux qui maîtrisent le réseau de magouille. Prenant  conscience de la lourde mission qui lui revient désormais dans ses nouvelles charges, le directeur Bachirou Koffé a pris l’engagement de s’y impliquer afin de consolider les acquis de son prédécesseur. Ce qui, poursuit-il, améliorera les performances dans la mesure du possible. Pour finir, l’homme a convié ses collègues de la Direction du Fonds d’aide à la culture, à travailler en synergie d’actions avec lui pour un aboutissement heureux de sa mission. Désormais installé, les jours sont donc comptés au directeur entrant pour la relève des nombreux défis et la poursuite des réformes engagées par son prédécesseur. Prenant les rennes de cette direction dans un contexte où des voix s’élèvent pour dénoncer des irrégularités dans la gestion du Fonds, il revient au nouveau directeur de mettre en confiance les principaux bénéficiaires. Il se doit impérativement de prendre ses responsabilités et de gérer les fonds dans la plus grande transparence en respectant l’orthodoxie financière en la matière ainsi que les textes qui précisent les critères, modalités et conditions de la répartition du Fonds.

mardi 3 novembre 2015

Célébration de la Journée internationale des arts plastiques



Des œuvres vectrices d’harmonie et de paix en exposition demain
 
Les plasticiens béninois célèbrent demain, la deuxième édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap). A cette occasion, une exposition collective portant sur le thème « Harmonie et paix dans le monde » s’ouvre au public demain à la médiathèque des diasporas de la place du souvenir.

Sur initiative de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin   est prévue pour demain mercredi à la médiathèque des diasporas de la place du souvenir.
(Faplag-Bénin), les plasticiens béninois et ceux de plusieurs autres pays ont célébré pour la première fois en 2014, la première édition de la Journée internationale des arts plastiques. Ce premier coup d’essai fut un coup de maître pour les organisateurs, qui ont décidé de rééditer encore l’événement cette année, en consacrant désormais la date du 4 novembre comme journée internationale des arts plastiques. A l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 octobre dernier, les membres du comité d’organisation ont dévoilé aux hommes de la presse culturelle, les activités prévues dans le cadre de la célébration de la deuxième édition de cette journée. A cette rencontre, Philippe Abayi le président du comité d’organisation a clarifié la raison principale de cette initiative. « Quand on sait que les arts plastiques participent de notre quotidien et de notre bien-être également, il était impérieux pour nous de prendre l’initiative de cette journée », a-t-il fait savoir. En termes d’objectifs, poursuit-il, cette journée permet aux acteurs du milieu et autres personnes curieuses de bénéficier du flux d’arts, d’avoir une pensée à l’endroit de ces acteurs mais aussi d’aborder les bienfaits des arts plastiques dans la vie de chacun et son rôle dans le développement d’une Nation. Célébrée cette année sous le thème « Le plasticien, alchimiste d’harmonie et de paix », les activités inscrites au programme de cette édition 2015 de la Jiap sont : des communications sur diverses thématiques, une exposition collective et des performances d’artistes sur le thème de cette année, des émissions télévisées et un séminaire national de réflexion sur la mise en application de l’article 28 de la loi 91-006 du 25 février 1991 portant charte culturelle en République du Bénin. La cérémonie de lancement officiel de cette célébration qui consacre également le vernissage de l’exposition « Harmonie et paix dans le monde »

« Le plasticien, alchimiste d’harmonie et de paix », un choix raisonné…

Retenu dans une liste de 1000 propositions, le thème de la Jiap 2015 n’a pas été choisi sous le coup du hasard. Selon Philippe Abayi, la paix est indispensable dans toutes les entreprises et à plus forte raison pour les plasticiens. Le plasticien, explique-t-il, au-delà du fait qu’il est un alchimiste de la matière, a aussi le devoir de contribuer à l’édification de la société. « Citoyens que nous sommes aussi en tant que plasticiens, nous avons le devoir de travailler, de communiquer avec les nôtres et avec la population, dans tout ce que nous réalisons en faisant transparaître dans nos œuvres des éléments qui peuvent contribuer à la restauration de la paix, que ces éléments puissent régner en chacun de nous… », Conclut-il. Avec la présentation d’une communication portant sur le thème « Le plasticien, alchimiste d’harmonie et de paix » le métaphysicien Amoussa Raïmi a éclairé davantage la lanterne des participants sur le sujet.    

Exposition Kouvito au Centre arts et cultures de Lobozounkpa



Des fantômes se dévoilent aux mortels
 
Les plasticiens Stéphane Pencréac’h de la France, Bruce Clarke de l’Afrique du Sud et la franco-béninoise Christelle Yaovi, exposent depuis le vendredi 30 Octobre dernier des œuvres réalisées en un mois de résidence au Centre arts et cultures de Lobozounkpa. A travers cette exposition baptisée « Kouvito », des fantômes se dévoilent sur des toiles et fresques.

Pour cette troisième édition de l’exposition collective de plasticiens au Centre arts et cultures de
Lobozounkpa dans la commune d’Abomey-Calavi, une trentaine de fantômes se dévoilent au public du 30 Octobre au 30 Janvier prochain. Sur des toiles exposées dans trois ateliers du centre et dans la grande salle d’exposition, le trio de plasticiens Stéphane Pencréac’h, Bruce Clarke et Christelle Yaovi évoquent, chacun à sa manière, dans ses œuvres de création, des fantômes personnels, fantômes de l’histoire et fantômes du présent. Des revenants qui visitent le quotidien et hantent la pensée de l’homme mortel. C’est une exposition qui retrace les souffrances, les espoirs, les mythes et les résiliences de l’être humain. Les centaines d’invités qui ont marqué de leur présence le vernissage du 30 Octobre dernier, ont eu l’occasion de s’en convaincre. Deux heures avant ce vernissage, le trio de plasticiens a également échangé avec le public sur la philosophie des œuvres réalisées durant quatre semaines de résidence en création. Ce fut l’occasion pour les amoureux de l’art de mieux découvrir les plasticiens et la particularité du travail de chacun. Pour information, cette exposition collective de plasticiens au Centre arts et culture est à sa troisième édition cette année.