jeudi 31 décembre 2015

Conférence publique au Centre culturel chinois


Hé Juan Zhi échange sur les techniques efficaces de la médecine chinoise
 
La médecine traditionnelle chinoise était au cœur des échanges au Centre culturel chinois de Cotonou le samedi 12 décembre dernier. A l’occasion d’une conférence publique, Hé Jun Zhi, chercheur de l’hôpital orthopédiste de Tianxiang a échangé avec le public béninois sur les différentes techniques utilisées dans la guérison des maladies au pays du dragon.


La médecine traditionnelle pure et la médecine populaire. Ce sont les deux techniques de médecine chinoise qui ont fait l’objet de cette conférence publique animée par le médecin chinois Hé Jun Zhi le samedi 12 décembre dernier au Centre culturel chinois de Cotonou. A cette occasion, le conférencier a échangé et partagé ses connaissances avec les Béninois sur les techniques efficaces de la médecine chinoise dans la guérison de plusieurs maladies redoutables. Selon Baï Guangming, Directeur du Centre culturel chinois, cette conférence vise à faire découvrir aux Béninois les subtilités de la médecine traditionnelle chinoise qui s’affirme de plus en plus à travers le monde. Aussi, mentionne-t-il, elle permet aux participants de mieux cerner les contours de cette médecine, sa pertinence et ses techniques qui sont très efficaces pour la guérison. La médecine traditionnelle chinoise populaire encore appelée médecine ethnique, informe le conférencier, est celle que l’on pratique dans les régions et qui connait un développement impressionnant grâce à ses résultats. « Une fois le mal détecté, plusieurs techniques sont développées et font appellent souvent au massage suivant le mal dont souffre la personne malade. », fait-il savoir à l’assistance. A ce titre, le conférencier indique que quatre techniques sont utilisées et chacune d’elle permet de guérir le malade. Pour y parvenir, Hé Jun Zhi insiste que le médecin doit bien diagnostiquer le mal dont souffre son patient. Aussi, clarifie le médecin spécialiste, ces deux médecines ne sont pas les seules utilisées pour guérir toutes sortes de maladies. La danse constitue également une technique utilisée en Chine pour guérir certaines pathologies. Selon ses explications, il existe entre la danse et la médecine chinoise une relation très serrée. « La danse guérir certaines maladies psychologiques et fait du bien à l’organisme. », révèle-t-il avant d’ajouter : « la médecine chinoise innove chaque jour pour mieux accompagner la médecine moderne. Cette dernière n’arrive pas parfois à guérir certains maux que la médecine traditionnelle soigne avec aisance ».  

mardi 22 décembre 2015

Jean-Paul Bada, promoteur du festival des arts et culture de la communauté Djaka



« Il y aura des animations dans toutes les disciplines artistique et culturelle »
 
Le Groupement des artistes de la commune d’Abomey-Calavi célèbre du 27 au 29 décembre prochain la 6ième édition du festival des arts et culture de la communauté Djaka. Rencontré dans les derniers préparatifs de l’événement, Jean-Paul Bada, le promoteur du festival, à travers cet entretien, évoque les objectifs de ce festival et faire part de la programmation de cette édition.

Festival des arts et culture de la communauté Djaka, qu’est-ce que c’est ?

Jean-Paul Bada : C’est une manifestation culturelle qui se déroule de façon annuelle dans la communeer, que nous avons dénommé l’événement festival des arts et culture de la communauté Djaka. Nous sommes à la 6ième édition du festival cette année et les activités vont se dérouler du 27 au 29 décembre prochain. 
Jean-Paul Bada
d’Abomey. C’est un festival qui a été fondé par le Groupement des artistes de la commune de Calavi pour valoriser nos chansons et danses traditionnelles pendant les périodes de fin d’année. C’est en hommage au fondateur de la ville de Calavi appelé Djaka 1

Quelles sont les activités inscrites au programme de cette édition du festival ?

Au programme de cette sixième édition du festival, nous avons la cérémonie de lancement officiel du festival le 27 décembre à 16h sur le terrain de sports en face du Ceg Zopah, une grande place publique qui sera très animée pendant les trois jours du festival. Cette cérémonie de lancement sera précédée également d’un grand carnaval qui va commencer déjà à 14h. Le lendemain, c’est-à-dire le 28 décembre, nous allons continuer les animations avec la prestation de plusieurs artistes jusqu’à l’aube. Ce même jour, une exposition des richesses culturelles de la commune ouvre ses portes. Il y aura des animations dans toutes les disciplines artistique et culturelle. Le 29 décembre à 9h nous avons la conférence-débat qui sera animée par le metteur en scène et exploitant culturel Davo Sébastien sur le thème « Apport de la culture dans le développement d’une commune ». 

Un appel de fin à l’endroit de la population d’Abomey-Calavi ?

Je vais tout simplement inviter la population résidente dans la commune d’Abomey-Calavi à effectuer le déplacement sur le festival car comme on dit souvent, quand tout finit dans un pays, ce qui lui reste encore c’est la culture.


Exposition collective au Centre culturel chinois



Trois plasticiens sensibilisent au dialogue pour des élections apaisées
 
Une exposition collective d’œuvres sur le thème « Dialogue » se déroule depuis le 5 décembre dernier au Centre culturel chinois de Cotonou. Une démarche de trois plasticiens pour maintenir la paix au Bénin en prélude aux prochaines élections présidentielles.

Le trio de plasticiens
Francel Dagbéto, Etienne Arèmon et Erick Ahouansou promeuvent les valeurs propices pour une bonne gestion de la période électorale. A travers une exposition collective d’œuvres composées de toiles et d’installation, le collectif de trois plasticiens sensibilise la population et les hommes politiques à cultiver le dialogue en prélude à la veille des prochaines consultations électorales, notamment présidentielles. Les écarts de langage et agitations hostiles doivent céder place à la compréhension mutuelle et au dialogue, expriment les artistes dans la trentaine d’œuvres de création en exposition à la salle polyvalente du Centre culturel chinois. Douze toiles du plasticien Erick Ahouansou, matérialisant le concept de dialogue par l’harmonie rythmique résultant de la fusion de plusieurs instruments de musique, appellent les citoyens à la culture des valeurs du pointillisme, de la patience, d’écoute et de la compréhension. Dans un style « Costumisme », Francel Aris Dagbéto dénonce dans les onze toiles de sa création, la valorisation de l’apparence vestimentaire de l’homme dans la société béninoise. Plus votre apparence est attirante et on vous considère, moins elle l’est et on vous repousse. Fustigeant ce comportement hostile au dialogue, l’artiste Aris conseille : « Il faudra aller au-delà des apparences, au-delà du physique et accepter l’autre tel qu’il est ». Dans sa contribution au dialogue, Etienne Arèmon, expose aux visiteurs quatre toiles et une installation. Des toiles qui conscientisent aux valeurs  de solidarité et d’unité et une installation qui appelle à l’entente et à la cohabitation inter-religieuse. Démarrée depuis le 5 décembre, cette exposition baptisée « 3 en 1 » sur le thème ‘’dialogue’’ se poursuit jusqu’au 31 décembre prochain.


Coupe Média Culture



Victorin Azodotin promeut les loisirs ancestraux
 
Initiative de promotion des contes et devinettes, la première édition de la Coupe média culture de l’animateur en langue fon de radio planète Victorin Azondoté alias Vazo a connu son épilogue le vendredi 18 décembre dernier. Pour l’occasion, les auditeurs de la radio ont répondu massivement présent à la grande finale de l’événement.

Démarrée sur les ondes de la Radio planète depuis le mois d’octobre, la première édition de la Coupe média culture a livré son verdict le vendredi dernier. Les finalistes des catégories conte et devinette se sont retrouvés sur l’esplanade de la radio pour un challenge final. Devant un jury composé d’acteurs culturels que sont Charles Aklobo, Laurentine Davo Ahokpè et Daagbo Tchigan de Radio Tokpa, les concurrents dans chaque catégorie se sont affrontés cette fois-ci dans un duel en live. Pour cette dernière étape de la compétition, Sidonie Settin a défié Nicaise Ahovè dans la catégorie conte en remportant la victoire. Pour le match de la catégorie « Proverbes/devinettes », Dorothé Ahouè sort vainqueur de sa confrontation avec Dieudonné Fagbohoun. Pour les récompenses, les deux lauréats de chaque catégorie sont repartis chacun avec un trophée et un ventilateur, tandis que les deuxièmes ont eu droit à un mini trophée et des bons de confection de chaussures. Emission interactive de divertissement qui a grandi en audience au fil des années, « Houénouho », gagne désormais de maturité et devient la Coupe média culture pour continuer à accentuer la promotion des contes, devinettes et proverbes sur la 95.7 Fm. Pour ce premier coup d’essai réalisé sans soutien de partenaires, le promoteur de l’événement sollicite pour la prochaine édition l’accompagnement des personnes de bonne volonté afin que les générations futures soient aussi imprégnées comme celles que nous traversons de ces richesses ancestrales.

vendredi 18 décembre 2015

Spectacle de Fidèle Anato à la maison du conte de Bruxelles



MAIA en représentation solo ce vendredi

En Belgique depuis plus de trois semaines pour un stage de perfectionnement en conte, Fidèle Anato présente ce vendredi 18 décembre, son spectacle MAIA à la Maison du conte de Bruxelles. Une soirée culturelle soutenue par l’Ambassade du Bénin près la Belgique.

Six mois après sa représentation lors des premières semaines culturelles béninoises en Allemagne, c’est le tour pour Bruxelles d’accueillir ce vendredi 18 décembre, le spectacle de conte-théâtralisé MAIA de l’artiste comédien béninois Fidèle Anato alias le Baobab. Cette 31ième  représentation solo du spectacle MAIA en terre belge, confie le Baobab, constitue pour les Béninois résidant en Belgique, l’occasion de s’abreuver à la source de la diversité culturelle béninoise et en particulier de sa culture orale. En séjour à Bruxelles depuis le 22 novembre, Fidèle Anato est en stage de perfectionnement à la Maison de la culture de Bruxelles. Encadré par des experts conteurs de la Belgique et de la France, le comédien finalise ainsi les démarches de son équivalence de diplôme de conteur professionnel. De cette expédition belge, le Baobab Fidèle Anato ambitionne établir également un partenariat entre la Maison du conte de Bruxelles et son festival Adjrou.