dimanche 22 juillet 2012

Discographie Béninoise

L'album " Hun Jésu Ton" de l'artiste Donaten désormais sur le marché


le premier album audio de l'artiste musicien béninois Donaten alias Delor est désormais disponible sur le marché. le lancement de cet opus de onze titres  intitulé " Hun Jésu Ton " a été officiellement lancé hier samedi au Centre de Promotion de l'Artisanat.

L'artiste musicien Donaten de son vrai nom Houngbèlo Dubon s'est lancé dans la carruère musicale il y à de cela plusieurs années. Après avoir passé plusieurs années dans l'ombre, cet artiste animateur et arrangeur de profession a décidé de faire découvrir au public béninois sa nouvelle passion: la musique Gospel. C'est dans ce cadre qu'il a présenté aux public, mélomanes et fans  béninois son tout premier bébé musical " Hun Jésu Ton " hier au Centre de Promotion de l'Artisanat de Cotonou. Réalisé au Studio Salem, cet opus comporte au total onze titres à savoir:  Hun Jésu Ton, Adami Wa Gbè, Le Mariage, Je connais ma Position, Yun Na Kpa Wé, Kpètè Na Do, Je Te suivrai, Atchè Towé, Avançons et les remix des titres Adami Wa Gbè et Je Te Suivrai. les messages véhiculés sur l'album sont des messages d'appels à la paix dans les foyer, de louange et d'adoration envers Dieu le créateur. 

mardi 17 juillet 2012

1ère édition du festival « Talents d’Afrique »


Panthéon Entertainment dans le dynamisme du brassage culturel en Afrique

 

 (Des artistes africains en concert géant demain)

Cotonou est depuis le mercredi dernier, la capitale de l’intégration culturelle africaine en  abritant la première édition du festival Talents d’Afrique. Organisé par la structure Panthéon Entertainment, ce festival permettra de jauger l’univers culturel en Afrique, de réunir de grandes figures de la culture africaine subsaharienne et de la diaspora, de permettre à la culture africaine de rayonner au-delà des frontières africaines.  Ainsi, pendant quatre jours plusieurs activités seront menées dans le cadre de ce festival. Il s’agit entres autres des Conférences Débats sur des questions tournant autour de la professionnalisation des métiers de la culture, de son internationalisation et des problématiques liées à la propreté intellectuelle dont  les recommandations issues de ces conférences débats seront remises au Chef de l’Etat sous forme de mémorandum, des stages d’apprentissage de divers instruments de musique d’origine africaine, des projections documentaires, des expositions d’œuvres d’arts, des spectacles de percussions, des concours de danse, des défilés de mode et en apothéose ce samedi un géant concert  sera organisé sur l’esplanade du palais des Congrès à 18h. A l’affiche de grands noms de la musique africaine tels que La Fouine, Chidinma, Molare, Slaï, Abou Nidal, le groupe CCC, Wil Enigma, Gyovanni, Jupiter et Adinon le Nerveux. Le lancement de ce festival au Palais des Congrès le mercredi dernier a connu la présence du premier adjoint au maire de la ville de Cotonou Léadi Soglo, du Directeur de Cabinet du ministère de la culture, du président de la Fondation Culture et Vie Yayi Chabi, du Directeur Général de Bénin Télécoms et sponsor officiel de l’événement, de la mère Jah et de quelques acteurs  de la culture béninoise. Dans son discours introductif, le président de Panthéon Entertainment situera le contexte de création du festival avant de rappeler aux invités qu’ils vivront  au rythme et au son de la culture africaine durant  les quatre jours  du Festival Talents  d’Afrique. Pour le premier Adjoint au maire de la ville de Cotonou, Léadi Soglo, ce festival a retenu l’attention de la municipalité car les populations de Cotonou et environs occuperont ces débuts de temps de vacances par des actions utiles. Le Directeur Général de Bénin Télécoms dira quant-à lui que sa société est fière d’être le sponsor officiel de cet événement qui a pour but de fédérer la jeunesse africaine en général et béninoise en particulier autour de la culture.  C’est  cela que  le directeur de Cabinet du ministre de la culture, Michel Nahouan procèdera au lancement officiel du Festival Talents d’Afrique.

Interview d'Aubin Akpohoukè en prélude au 3ème anniversaire de "Hanlissa"


« Les artistes mettront le paquet pour prouver que nous avons de la richesse chez nous »

Le troisième anniversaire de l’émission en Fon « HANLISSA » sur la télévision Canal 3 animée par le journaliste et animateur Romain Akpohounkè sera célébré ce dimanche 15 Juillet au Palais des Sports de Kouhounou. Dans cette interview, l’animateur nous parle de la pléiade d’artistes de musique traditionnelle qui seront de la partie et des derniers préparatifs.

 Dans quel objectif avez-vous initiée la désormais célèbre émission HANLISSA ?

Aubin Akpohounkè : je vous remercie. Nous avons constaté à un moment donné que nous nous trompons de chemin, on ne savait plus où on allait, parce que chaque pays existe avec ses valeurs endogènes. Mais ici au Bénin, nous avons abandonné ce qui est pour nous en consommant pour autrui. Si nous prenant la musique, on voit aisément que la jeunesse adore beaucoup plus les rythmes venus d’ailleurs tels : le Zouglou, le Coupé décalé, le Kpangor, le Ndombolo, le Zouk etc. nos jeunes se retrouvent là dedans. Des rythmes avec des sonorités bizarres qui font que nos enfants ne savent plus chanter nos chansons de musique traditionnelle ni danser sur un aire de musique traditionnelle. Ils adoptent des styles choquants avec des coiffures à la manière des vodounsi et mettent des boucles d’oreilles. Comment un homme peut-il en Afrique et au Bénin porter une boucle d’oreille ? L’autre constat est que sur nos chaines de télévision et de radios les grilles de programme accordent plus d’espace aux musiques étrangères que notre propre musique, la musique traditionnelle. C’est pour trouver un palliatif à cette problématique de non promotion de nos valeurs endogènes que nous avons initié depuis trois ans ‘’Hanlissa’’.  Elle reçoit les jeunes artistes béninois qui font de la musique traditionnelle, leurs ainés auxquels ils emboitent le pas et ces artistes qui ont pratiqué la musique de chez nous et qui sont entrain de raccrocher ou qui sont allés à la retraite. Ceux là conseillent, leurs chansons véhiculent des messages qui redonnent espoir aux déprimés, aux désespérés. ‘’Hanlissa’’ est né pour montrer au peuple béninois que nous avons des valeurs, que notre culture regorge de potentiel que la jeune génération peut exploiter. Les populations ont apprécié et nous ont félicitées. Après une pause et des réflexions nous avons estimé qu’il faut rapprocher encore davantage les populations de l’émission. C’est pour cette raison que nous avons souhaité regrouper tous les artistes qui se sont succédé sur l’émission pour remercier et mettre de la joie au cœur à tous ceux là qui nous ont soutenus et qui continuent de nous soutenir à travers leurs prestations. C’est ce qui justifie la célébration de l’an trois de ‘’Hanlissa’’. Ils seront nombreux car ils adhèrent tous à la cause de ‘’Hanlissa’’. Donc le dimanche 15 juillet prochain au palais des sports de Kouhounou, les artistes de la musique traditionnelle mettront le paquet pour prouver que nous avons de la richesse chez nous et qu’il ne faut plus nous amener Akon ou Papa Wemba pour la célébration de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale.
Les initiatives de ce genre se font au Bénin sans soutien et sur fonds propre, le ministère en charge de la culture à t-il contribué, qui sont ceux qui vous sont venus en aide ?

Trouver l’aide de l’Etat c’est une chose difficile. Les cadres et dirigeants de ce pays cafouillent très souvent et choisissent par finir le mauvais chemin. Je disais la dernière fois que si le ministère de la culture veut vraiment travailler pour le Bénin, il faudrait que les artistes de la musique traditionnelle tels : Alokpon, Alèkpéhanhou, Gbétchéou, Allèvi, Anice Pépé etc. et leurs œuvres aillent sur Trace TV. C’est à cela que doit s’atteler le ministre en charge de la culture. Il faut dire qu’à cinq jours de l’événement nous n’avons pas encore eu le soutien de ce ministère, ils le feront peut-être, car nous leur avons fait parvenir le dossier de l’événement. Pour le moment ce sont ceux qui nous soutiennent depuis toujours qui sont entrain de mettre la main à la poche. La salle qui abrite l’événement a un coup que nous devons payer, on a sollicité l’appui du ministre en charge de la jeunesse, mais jusque là c’est le statut quo, mais on le fera quand même. Je salue ici les ministres Lambert KOTTI, Valentin DJENONTIN, ce dernier à beaucoup fait pour nous depuis qu’il était à la culture il a mené des démarches qui à coup sûr aboutiront à quelque chose. Je salue également Hounnon Béhumbéza, Clovis Agossou, Ambroise Badou
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Sur les affiches publicitaires, nous avons vu la photo du Roi Agoli- Agbo et plusieurs autres personnalités, est-ce lui le parrain de l’événement ?

Vous êtes de vrais observateurs. On dit souvent chez nous que la peau du Caïman s’enlève sous la coupole de grandes personnes, des ainés et celle de la mouche s’enlève avec beaucoup de précaution et de présence d’esprit. C’est pour cela qu’il faut placer les événements qui entrent dans nos valeurs endogènes sous les ailes de ceux qui s’occupent de ces valeurs là. Agoli-Agbo est un dignitaire de nos valeurs, il est Roi d’Abomey, c’est donc à juste titre qu’il est le parrain, l’Association Achoret, le ministère de la culture, le ministre Valentin DJENONTIN et autres ont parrainé l’événement. Ils ont tous accepté investi dans la tenue de la célébration de l’an trois de ‘’Hanlissa’’ et il faut les encourager et leur dire que le peuple voit et suit de près tout ce qu’ils font pour les artistes et la culture.


Un mot à l’endroit des populations ?

Que les béninois sortent, car nous ne pouvons pas laisser notre culture et nous accrocher à celle des autres. Qu’ils fassent le déplacement du palais des sports et que nous consommions local.

Propos recueillis par  Edouard KATCHIKPE


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Aubin Akpohounkè, l'animateur de Hanlissa

jeudi 12 juillet 2012

1ère édition de Voix du Bénin

Festival

Des artistes confirmés en concert ce dimanche

Richmir Totah président de l'association Walô
assurer un brassage culturel entre les artistes musiciens de renoms du Bénin, promouvoir leurs œuvres et faire ressortir la qualité de leur voix en les réunissant sur un même podium pour un concert featuring. C'est l'objectif que l'association Walô a choisi d’atteindre en initiant cette année un événement culturel dénommé "Voix du Bénin". "C'est un nouveau concept, une nouvelle initiative jamais organisée auparavant dans notre pays et qui célèbre la voix des artistes" explique Richmir Totah, président de l'association Walô et de la fédération des associations des artistes du Bénin FAABEN. La première édition de "Voix du Bénin" qui a été placée sous le parrainage du ministre de la Culture de l'Alphabétisation de l'Artisanat et du Tourisme Jean-Michel Abimbola avec le soutien du Fonds d'Aide à la Culture et de quelques partenaires sera célébrée ce dimanche au Centre Culturel Chinois de Cotonou à 18h. Cette manifestation culturelle connaîtra la participation d'une dizaine d’artistes choisis sur la pléiade que compte notre pays. seuls les meilleurs parmi les bons ont été sélectionnés il s'agit entre autres de Nila, Fanny, Sèssimé du côté des femmes et de Vi-phint, Rico's Campos, Kalamoulai et  Jospinto du côté des hommes. Pendant deux heures le temps que durera ce concert featuring live, tous les artistes réunis sur un même podium interpréteront mutuellement leurs chansons respectives et celles de leurs homologue tout en apportant sa touche personnelle . Il ne s'agit pas d'interpréter à la lettre la chanson de l'autre, mais de prêter sa voix sur le morceau afin de faire ressortir la qualité de sa voix. Richmir Totah invite donc le public à venir massivement se joindre à l'association Walô pour célébrer l'une des qualités qui caractérise un bon artiste: sa voix