mardi 20 août 2013

Lancement du premier album d’Abass Héro



La « Mode Planète VI » s’installe dans le showbiz  béninois

L’album « Mode Planète VI » la première griffe musicale de l’artiste et show maker béninois résidant en Allemagne,  Abass Héro est désormais dans les bacs.  Cet opus de dix  titres  a été lancé à l’Espace Tchif  de Cotonou le vendredi dernier  devant  les fans, amis  et  un parterre d’artistes venus de l’Europe.



Abass Héro
Malgré le grand retard accusé lors de la cérémonie de lancement,  le maigre public qui a effectué le déplacement  le vendredi dernier  à l’occasion du lancement du premier  album de l’artiste Abass Héro ont vécu d’intenses moments de  plaisir  et de distraction.  Réalisé entre  Abidjan et l’Europe, l’opus  audio « Mode Planète VI » du béninois Abass Cissé Assani comporte au total dix titres à savoir  Maman, Mode Planète VI qui donne son nom à l’album, Tchéké en featuring avec Serge Beynaud, Vivagen, Sapologie, Payer Cash, Merci, Lettre à mes ennemis, Agitatum et le remix du morceau Vivagem.  Sur cet album cinq étoiles, l’artiste Abass Héro qui ne porte que des vêtements mystique et toxique,  rend hommage à la femme notamment aux mamans, chante contre les mauvaises langues et fait découvrir au public ce que représente la Mode dans la Planète VI. Le rythme musical de prédilection de l’artiste est le Coupé-Décalé.  Plusieurs artistes aussi bien hommes que femmes  étaient  également de la partie pour  accompagner  leur  frère Abass Héro dans cette carrière et aventure  qu’il vient d’embraser.  On peut citer  Bill Andy le protégé de la star Akon, Josée Elma dont  le talent  est bien connu des béninois, DJ Ricardo arrivé spécialement du Nigéria avec sa dernière collection de vêtements haut de gamme, Yaris qui n’est plus un artiste a présenté, Géo Dalmeida  venu spécialement  de Paris pour ce lancement,  le chantre de l’Eternel Essé du Togo qui a pris le vol depuis  l’Allemagne pour  marquer de sa présence sur l’événement. La  chanteuse togolaise  Mirlinda malgré sa tournée européenne, s’est  trouvé  un premier  vol  pour  Cotonou afin de soutenir  l’oiseau du paradis et el monumento  Abass Héro .  L’album « Mode Planète VI » d’Abass Héro est un disque qu’il faut  avoir absolument  dans son discothèque.


vendredi 2 août 2013

Femmes de Rêves, toutes à l’école de Bédji




Un opus de sensibilisation pour  l’éducation des enfants

Bertin Djitrinou en dehors de son talent dans le journalisme, est également  une valeur sûre de  la musique béninoise. « Femmes de Rêves : toutes à l’école », sa première signature musicale est une exhortation, un appel lancé pour  la scolarisation obligatoire des enfants surtout celle des filles.

Enregistré  au  Studio « Bleu » à Cotonou, le premier album  « Femmes de rêves : toutes à l’école » de Bertin Djitrinou alias Bédji est un cri de cœur  lancé à l’endroit  de tous les acteurs de notre pays qui ont  en charge  l’éducation des enfants, notamment  celle des filles. C’est un chef d’œuvre de sensibilisation  qui  attire l’attention des parents  sur  la nécessité de scolariser  les enfants.  Lancé officiellement le 1er Juin dernier à l’Infosec de Cotonou sous le parrainage de Maurice Adjahi, cet  album  composé de sept titres dont on peut citer entre autres Djè ma nou, Tous à l’école, Il suffisait, Femmes de Rêves, Afriki bibou, Potéine et Moustiques est un mélange de sonorités modernes et traditionnelles entre Tchink, Tipinti, Tèkè Groov et Rumba. Les messages véhiculés  sur l’œuvre touchent  au  quotidien de la vie à travers amour et éducation, sensibilise et renseigne sur des questions d’actualité comme la lutte contre le paludisme, la scolarisation des enfants,  surtout des filles, l’Afrique et ses maux. 

A la Découverte de l’artiste Bédji

Bertin Djitrinou
Né à Dassa-Zoumè en 1969, Bertin Djitrinou à l’état civil, est originaire de Savalou et se présente comme étant le porte étendard de la culture de sa région natale. Journaliste de formation, Bertin Djitrinou communément connu sous le pseudonyme Bédji ou Djibos-Civa fut respectivement Rédacteur en Chef au quotidien « Info-Plus », à « Signal Express » et intervient à ce jour à « La relève Info » en tant que Chef d’édition et chef desk culture et société, après ses expériences à Nouvelles Mutations, à Tam-tam  Afrique et bien d’autres. Actuel vice-président de NE.L.GE-Bénin ONG, Bertin Djitrinou s’inscrit dans le registre des artistes gagneurs.  Sa détermination à œuvrer pour la bonne marche de la culture béninoise laisse à croire qu’il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Fort d’une grande expérience couronnée de plus de vingt ans de carrière musicale dans l’ombre, l’artiste sort aguerri dans le domaine. Déterminé et convaincu, il a successivement fourbi ses premières armes dans les chorales et les groupes scolaires de musique par le biais de ses différents passages en play-back. L’aventure de Bédji démarre véritablement  en 2001 avec sa participation à la réalisation d’une œuvre discographique parrainée par la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) pour la passivité des élections présidentielles du Bénin dont le titre est « les messagers de la paix ». Il était aux côtés de ses paires de la musique béninoise tels que Rabbi slo, Zouley Sangaré, Ignace Don Métok,  Bless Antonio, le Maréchal Es K Punto, Reck Souza, Im’Rame, Bizingore, pour ne citer que ceux-là. En 2002, il intègre le groupe « Africa Percu » qui sortira plus tard son deuxième album intitulé « Akango » en 2004. En intégrant les sonorités traditionnelles aux rythmiques modernes, Bédji a su faire une symbiose parfaite. Dans une transition passive et sans rupture de communication, Bertin Djitrinou crée avec des jeunes musiciens béninois le groupe « Les échos d’Afrique » depuis le 29 mai 2005. Avec ce groupe, il ambitionne de promouvoir le patrimoine culturel national  à travers un style nouveau, en opérant une fusion étonnante entre la musique traditionnelle et moderne, créant ainsi des contrastes multiples par des compositions arpentant des couloirs du groove. Il s’est produit déjà plusieurs fois sur scène en live avec ce même groupe et même sur la scène du centre culturel Français de Parakou, au festival Culturel SICA. Avant la sortie de leur premier album de 10 titres intitulé « Identité » en 2008, le groupe les Echos d’Afrique, sous sa présidence, a décroché son premier trophée en 2007 au festival des Arts dénommé « Festar 77 ».  Très engagé dans la musique aujourd’hui  et pour son appartenance à la génération Tchink, un label de qualité qui est né grâce au génie du roi Satn Ibitish Tohon, Djibos-Civa revient encore aujourd’hui avec un nouvel opus de neuf titres intitulé « Femme de rêve ; toutes à l’école ». Sa récente participation aux grands concerts comptant pour la deuxième édition du festival Fine Tchink Music qui a mis en compétition 16 finalistes en est une belle illustration de tout le talent artistique qu’on lui connait. Cancer de signe astrologique, Bertin Djitrinou a déjà la fibre des grandes stars. Son look simple, son naturel, sa spontanéité et sa gaité communicative vous conquiert l’admiration et l’estime tout de suite. La future star accorde du prix à la jeunesse de son engagement pour  show-biz. Bertin Djitrinou déborde de vie et cela se voit.

Festival Gankéké 2013




Les inscriptions attendues jusqu’au 31 Juillet prochain

La 5ème édition du festival International des Langues Maternelles et de l’Oralité « Gankéké » aura lieu du 05 au 08 Septembre à  Porto-Novo.  A cet effet, les artistes et groupes d’artistes qui désirent  prendre part au festival ont jusqu’au 31 Juillet prochain pour s’inscrire dans les différentes catégories que sont le Théâtre, la danse, le conte et la chanson traditionnelle en envoyant un message à l’adresse E-mail : theatre.dafrique@yahoo.fr. Dans la première catégorie qui concerne  le  théâtre, le postulant doit produire un spectacle de Théâtre de 15 à 20 Mn dans la langue maternelle de son choix sur le thème de cette année.  Pour  la deuxième catégorie  de la danse, ouverte  au groupe de
Serge Dossou, le promoteur de Gankéké
danses traditionnelles, il  est  question de créer un ballet de 15 à 20 Mn également. Le candidat de la catégorie chanson doit composer et interpréter  une chanson de 3 à 7 Mn sur le thème  dans un rythme Local et dans une langue maternelle de son choix. La dernière catégorie, celle du Conte consiste à produire un conte de 07 à 10 mn dans la langue maternelle de son choix, toujours sur le thème de cette édition. Les prix à gagner sont composés de : pour la catégorie Théâtre et danse, 1er prix un trophée plus une enveloppe financière de 250 000 FCFA, 2ème prix un trophée plus une enveloppe financière de 150 000 FCFA. Dans la catégorie Chanson et Conte, le premier remportera également un trophée plus une enveloppe financière de 100 000 FCFA, le second un trophée plus une enveloppe financière de 50 000 FCFA. Pour rappel, le festival Gankéké est organisé  par l’artiste Serge Dossou dans le but de promouvoir les langues nationales et de prôner un retour systématique à nos valeurs endogènes.  Gankéké est organisé à l’occasion de la célébration  de la journée Internationale de l’Alphabétisation.


Concert de danse au Centre Culturel Américain



Séssimè,  le Duo Asha et Nicolas  pour  un brassage culturel  afro-américain

En fin de tournée au Bénin,  Asha et Nicolas  deux danseuses professionnelle de nationalité américaine,  accompagné  de  la talentueuse  Séssimè et  de la Compagnie Walo étaient sur  la scène le samedi  13 Juillet dernier  au Centre Culturel Américain de Cotonou. A travers un concert inédit, les spectateurs ont  vécu d’intenses moments de danse tradi-moderne.

Sèssimé à une fois encore émerveillé le public
Nicolas  Ayoub et  Asha Thomas sont toutes deux ressortissantes d’Atlanta, donc  de nationalité américaine résidant à Paris et  qui exercent la même activité professionnelle, celle de danseuse. La première Nicolas est de peau blanche et  la deuxième Asha est  de peau  noire. En tournée au Bénin du  10 au 17 Juillet dernier dans le cadre d’un  échange culturel  entre leur  pays  et le Bénin,  une visite initiée  par le Centre Culturel  Américain dans le but de permettre à ses danseuses professionnelles de perfectionner les techniques de danse au niveau de leurs homologues béninoises , elles ont  profité  de la fin de leur  séjour  sur la terre béninoise  pour  livrer  à la population des villes de Cotonou, de Porto-Novo et de Ouidah un géant concert de danse.  Le samedi 13 Juillet dernier,  le Centre Culturel Américain de Cotonou  a abrité ce concert  du duo Asha et Nicolas avec la participation de l’artiste Séssimè, de deux groupes de musique vainqueurs  de la dernière édition du Hip Hop Academy et de la compagnie Walo.  Dans une fusion de rythme moderne et  traditionnel,   d’union entre la culture africaine et américaine,  ses artistes et danseuses ont laissé librement le corps s’exprimer.  En silence et  juste par des gestes, des actions, de la gymnastique, de l’acrobatie,  le duo Asha et Nicolas ont partagé avec le public venu massivement assisté à l’événement  une partie de leur  bagage potentiel  en matière de danse contemporaine.  Séssimè, la  Korawoman  avec  un style  qu’on ne lui connait pas d’habitude, monta sur  la scène dans un look  Bad girl accompagné de quatre de ses danseurs, pas pour  faire du r’n’B comme Beyoncé mais pour égayer le public avec sa musique  moderne d’inspiration traditionnelle qui lui a fait rafler un nombre incalculable de trophées au plan national et International.  Son objectif  fut atteint car elle a fait  danser  tout  le monde notamment  les américains sous les regards admiratifs de l’ambassadeur  des Etats Unies d’Amérique au Bénin et du Directeur du Centre.  Le Hip Hop était également au rendez-vous de ce concert  avec  les prestations  en Street Dance des groupes  « les  grands jumeaux » et « Assikpé » vainqueurs de l’édition passée du Hip Hop Academy organisé par  Ardiess Productions.   Le clou de cette soirée culturelle fut la montée sur  scène d’Asha  l’américaine et Séssimè la béninoise,  deux  artistes  de deux nations éloignées mais unies par la culture, par la musique. Dans une prestation improvisée mais  réussie comme si répétition il en avait eue, Séssimè à la voix et Asha à la chorégraphie  sous  le guide  d’une mélodie  de guitare sèche ont émerveillé et comblé le public qui en voulait davantage. La  compagnie  Walo mettra fin au spectacle par  des tableaux de danses  modernes et traditionnelles.

Bref  détails  sur  les danseuses  Nicolas et  Asha


Nicolas Ayoub est  une danseuse américaine qui vit et travaille à Paris depuis six ans. Elle a été formée et a animée au Ballet d’Atlanta avant de s’installer en France. Elle a reçu le prix Paris Jeunes Talents en 2008 pour son one-woman show, The Language, et la première place au concours parisien de chorégraphie Tobina  en 2009.
Asha Thomas a reçu sa formation en ballet, danse moderne et Jazz au Harrison Dance Studio à Atlanta et à Ailey School à New York en 1999 et est devenue ensuite membre de l’Alvin Ailey Américaine Dance Theater où elle a été danseuse principale pendant huit ans. En 2007, Asha est retournée en France pour travailler en tant qu’artiste indépendante. Asha Thomas décida  en 2010 de créer sa propre compagnie, la compagnie Ima. Elle a récemment joué comme artiste invitée dans le célèbre Festival International de danse Vail à Colorado, USA.