jeudi 30 juin 2016

Festival Universi’Arts 2016



L’épiphanie du théâtre universitaire décentralisée  
 
Le comité d’organisation du festival ‘’Universi’Arts’’ était face à la presse hier 30 mai 2016. A l’occasion d’une conférence de presse, les responsables de l’Union culturelle et artistique des étudiants (Ucae) ont informé les journalistes culturels des innovations et de la programmation de cette dixième édition du festival qui se tient du 1er au 7 Juillet 2016.

« Les Universi’Arts, un laboratoire au service du théâtre africain ». C’est le thème retenu par l’Union culturelle et artistique des étudiants (Ucae) pour célébrer la dixième édition du festival des rencontres internationales universitaires de théâtre « Universi’Arts ». Pendant une semaine, treize compagnies des universités du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso et du Niger vont sillonner les scènes de l’Université d’Abomey-Calavi, de l’Espace Mayton, de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB) et du Fitheb pour commémorer la messe du théâtre universitaire africain. Placée sous le parrainage de Brice Sinsin, recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, plus de 500 festivaliers sont attendus sur cette édition du festival carrefour d’émulation de jeunes acteurs du théâtre national et international. Aux jeunes acteurs qui affutent les armes dans le secteur, des ainés vont prodiguer des conseils à travers des séances de formation. Seul festival universitaire de théâtre dans la sous-région ouest africaine, renseigne Elie Houngbété, manager général du festival, les Universi’Arts constituent vraiment un laboratoire parce que tous les acteurs qui ont participé à l’événement par le passé se sont vu beaucoup de portes ouvertes. Que ce soit, énumère-il, les artistes, les metteurs en scène, les responsables culturels à divers niveaux qui sont devenus aujourd’hui des acteurs de renoms. Pour Codjo Donatien Sodégla, le Directeur artistique et technique du festival, on peut se réjouir que les Universi’Arts constituent un laboratoire. « C’est pour cela que nous avons choisi ce thème qui sera débattu au cours de ce festival. Nous avons voulu pour les dix ans, délocaliser le festival pour lui donner ce caractère purement artistique. Ce n’est pas que l’université ne pourrait accueillir l’événement, mais on veut vraiment aller dans des espaces d’expression artistique afin d’être dans de très bonnes conditions pour pouvoir s’exprimer pendant ces dix ans », confit-il.


samedi 16 avril 2016

Exposition de peinture à la Médiathèque des diaspora




Elon-M Tossou expose le quotidien des femmes béninoises

A travers cette nouvelle exposition de peinture « Femme béninoise au quotidien », le jeune plasticien béninois Elon-M Catilina Tossou entend valoriser la femme sur toutes ses dimensions. « C’est l’occasion pour moi de remercier la femme parce que je me suis dis pourquoi ne pas leur donner une valeur de se sentir à l’aise dans tous ce qu’elles font dans la société », explique le plasticien pour justifier le choix de ce thème pour son projet vieux de 2013. Ce samedi 16 avril à 16 heures à la Médiathèque des diasporas de la Place du souvenir, l’artiste convie le public au vernissage de cette exposition d’une trentaine de toiles en hommage à la femme béninoise. « Une trentaine de toiles qui vont parler de la femme béninoise, de leur désir et de leur vision pour notre société. J’invite la population à sortir massivement pour venir découvrir une autre dimension de la peinture béninoise, mais aussi l’amour que j’ai pour la femme… », Confie Elon-M Tossou.


jeudi 28 janvier 2016

Découverte



Jérémie Live, un artiste d’espoir de la musique gospel
 
L’artiste Jérémie Live marque son entrée dans le cercle du gospel béninois qui tend graduellement à prendre une forme précise, avec la conviction d’y apporter une touche particulière. Convaincu dans un premier temps que le message véhiculé dans une musique chrétienne est censé être en harmonie avec la vie que l’on mène en tant que chantre, le jeune policier-musicien pense qu'on ne chante pas pour Dieu parce qu’on le veut, mais parce qu’on a un appel profond à cette fin.  Jérémie Live a pris contact avec la musique depuis son jeune âge, grâce à un père pasteur qui lui offre le quotidien d’une chorale évangélique qui constitua la première école musicale du jeune homme à la carnation claire et bien soignée. Jérémie Tovitchédé, à l’état civil, est l’actuel chanteur et bassiste au sein de l’orchestre de la police nationale. Né à Avrankou en 1987, il y finit ses études secondaires en 2010 et fut accepté comme policier dans la même année en réussissant brillamment toutes les épreuves à cet effet. Un quotidien professionnel en contact constant avec des musiciens lui suscite l’enthousiasme de passer en tête de scène. Jérémie profite alors d’un entourage musical qui ne manque d’aucun compartiment pour enregistrer Dona Tché et bien d’autres chansons nées de la créativité confirmée de l’artiste. Dona Tché véhicule le message de la bénédiction de Dieu sur ses fils qui ont leurs regards sur Lui. Une mélodie que l’on pourrait chanter dans une ambiance de gaité pour clamer ses bénédictions avec le sentiment très gai de les avoir déjà eues. La vidéo de Dona Tché est richement tournée et passe sur les chaînes de télévisions au Bénin. Jérémie explore des rythmes du quotidien béninois et y associe des messages de motivation, d’assurance, de confiance en Dieu. Des rythmes d’usage universels tels que le reggae, le soukouss d’origine congolaise et des rythmes relevant de la culture yoruba du Nigéria meublent la première œuvre de l’artiste, une œuvre qui expose ses influences et aspirations artistiques plutôt originales. Une musique à caractère plus dansant que calmant, elle a pour qualité de faire bouger votre corps même quand vos idées sont ailleurs. Jérémie Live promet de plus grandes œuvres aux points de vue harmoniques et rythmiques tout en gardant une passion et un respect profond à sa mission policière.


mercredi 20 janvier 2016

Trois questions à Jean Gnonlonfoun, musicien professionnel béninois résidant en Belgique



« Quand on parle de culture, je dis que le Bénin est la clef du monde » 
 
Ancien percussionniste du groupe Gangbé Brass Band, Ejaspapa, à l’état civil Jean Gnonlonfoun,
Jean Gnonlonfoun
est un musicien professionnel qui valorise la culture béninoise en Belgique, son pays de résidence actuel. En séjour depuis un mois à Cotonou avec Luc Mishalle, Directeur Artistique de Met X basé en Belgique, jean dévoile l’objet de sa visite au Pays. Entretien !

Ejaspapa, musicien béninois résidant en Belgique, vous êtes actuellement en séjour à Cotonou. Quel est l’objet de votre retour au pays ?

Merci. Je suis venu prendre contact avec mes confrères puisque je suis entrain de travailler sur un projet de développement culturel entre mon pays et la Belgique où je réside présentement. Je suis venu avec un collaborateur qui s’appelle Luc Mishalle avec qui, j’ai commencé à travailler depuis quelques années et qui s’intéresse aussi à la culture béninoise. Il m’a fait confiance et a pris le vol pour venir voir ce qu’est le Bénin.

Pouvez-vous nous éclairé sur ce projet ?

Pendant notre séjour, j’ai animé un stage sur l’apprentissage de la musique au Bénin. A la fin du stage, nous avons monté un groupe de percussionnistes qui joue pas mal de rythmes. Aussi, nous sommes là surtout pour rencontrer d’autres musiciens afin de pouvoir faire des échanges pour asseoir une initiative de promotion de la culture béninoise en Belgique. Pour l’instant, je préfère garder le suspens. Au fil du temps, nous allons donner des informations complémentaires.

Vous êtes aussi co-organisateur du festival Ago la Fiesta béninoise avec une compatriote, Chantal Quenum. Parlez-nous de cette initiative. 

Effectivement, nous avons un festival que nous organisons à Bruxelles et qui s’appelle Ago la Fiesta. Ce festival a été mis en place avec une compatriote chorégraphe qui s’appelle Chantal Quenum. L’idée de départ de ce festival était de se retrouver entre amis pour partager un verre et échanger autour de la culture de notre pays. Puisque chacun de nous avait fait une carrière dans la musique, nous avons décidé de faire quelque chose pour montrer à ceux avec qui nous sommes là-bas la richesse culturelle du Bénin. Parce que quand on parle du Bénin, les gens ne connaissent pas trop le pays. On est obligé souvent de le situer à côté du Nigéria, reconnu comme un grand pays de football. Mais moi, j’ai toujours dit que le Bénin a une forme de clef parce que la carte du Bénin a une forme de clef. Donc, quand on parle de culture, je dis que le Bénin est la clef du monde. Il y a trop de richesses culturelles au Bénin et notre objectif est de les faire découvrir au monde à travers les danses, les rythmes, le vodoun, etc. Sur le festival Ago la fiesta béninoise, nous avons invité pour la première édition le groupe H20. Après c’est les artistes Jospinto, Johnny Sourou et Zeynab qui ont joué aussi sur notre festival. Avec nos moyens limités, nous avons essayé de faire connaitre notre culture avec la collaboration de Met X.



samedi 16 janvier 2016

Bonjour Bénin 2016



Place au rire ce soir au Fitheb 

Le boulevard du rire « Bonjour Bénin 2016 », accueille ce samedi soir 16 janvier à la grande salle du Fitheb, la deuxième édition du grand spectacle humoristique du Bénin, organisé par l’association Ife Culture de l’administrateur culturel Bardole Migan. Cette initiative qui valorise les comédiens et humoristes du contient africain, vise également à égayer et mettre de l’ambiance dans le cœur des populations à l’orée de chaque nouvelle année. En sa qualité de tête d’affiche de l’événement, la comédienne béninoise Lydie Chokky, est l’hôte de ses collègues Hilarion Kouassi de la Côte-D’ivoire et David Dessa Ganda du Togo. Ces professionnels du rire, accompagnés  d’autres passionnés de la comédie locale convient le public béninois à la découverte du spectacle One man show et du stand up de l’année nouvelle. Arsène Kokou Yémandjè, Fidèle Anato alias le Baobab, Anicet Adanzounnon, Giovanni Houansou, Judicaël Avaligbé et Gérard Hounou seront également sur la scène du Fitheb ce soir pour faire du rire une rencontre exceptionnelle et une thérapie naturelle de guérison des maux qui minent la population béninoise.