jeudi 22 janvier 2015

Cinq questions aux chantres de l’éternel Didier Togblé

« Mes œuvres ne sont pas victime  de la piraterie »

Natif de Djakotomey dans le département du Couffo, Didier  Togblé est un évangéliste  et chantre de l’éternel qui à travers sa musique d’adoration et de louange, rend gloire à Dieu le créateur pour ses merveilles. « L’Eternel des Armées, Ma sécurité » son cinquième opus  est sorti en décembre dernier. Rencontré dans le cadre d’une interview, l’artiste nous dévoile le contenu de cet opus et  exprime son opinion  sur l’évolution de la musique béninoise.

Parlez-nous de votre parcours dans la musique ?

J’ai commencé  la musique depuis  1992.  Ce qui fait donc bientôt 23 ans que j’ai embrasé cette carrière. Mais c’est  tout récemment en 2006 que j’ai sorti mon premier album intitulé « Appel Jésus ». Vous savez certainement comment c’est difficile de réaliser et de mettre sur le marché un opus ? C’est deux ans après le lancement de cet album, que j’ai sorti le second en 2008, suivi du troisième en Octobre 2010 et puis du 4ème album en Avril 2013 et enfin le cinquième opus  sorti tout récemment  le 14 décembre 2014.

Réaliser un album, n’est pas chose facile. Mais vous avez réalisé deux opus qui ont été lancés en décembre dernier. Quel est votre secret ?

Je n’ai pas un secret particulier. Je vous dirai simplement que c’est une grâce de Dieu parce que depuis que j’ai commencé par  sortir des albums, je n’ai jamais sorti un seul en vidéo comme ce fut le cas pour ce cinquième album. Un album qui a été réalisé aussi bien en audio qu’en  vidéo et qui comporte  cinq titres. Parmi les cinq titres qui composent l’album, se trouve un morceau qui dure 26 minutes. C’est une grâce divine.

Vos œuvres sont  aussi victimes du phénomène de la piraterie ?

Quand  j’ai sorti mon premier album en 2006, trois jours après on a retrouvé ça en vente au marché Dantokpa dans la piraterie. Mais depuis cette époque, tous les autres albums qui ont suivis n’ont pas été piratés. Mes œuvres ne sont donc pas victimes de la piraterie et je pense que c’est  Dieu qui est avec moi.

Quel est  votre appréciation de l’évolution de la musique au Bénin ?

Les artistes béninois sont entrain de progresser  et  d’émerger.  En 1992 où  je me suis lancé dans la musique, les artistes n’étaient pas aussi nombreux. Mais nous avons beaucoup d’artistes actuellement et c’est une bonne chose.  Je peux  également  vous rassurer que les œuvres des artistes béninois sont  aujourd'hui  acceptable. Et ça il faut  l’avouer. Nous savons qu’avec ce qui se passe, l’avenir est promettant pour le Bénin dans la musique.

Un message particulier à vos fans ?


Je voudrais dire un grand merci aux fans parce que c’est grâce à eux que nous existons.  Si nous sortons des œuvres qu’ils n’achètent pas et qu’ils n’apprécient pas, nous ne pouvons pas sortir d’autres. Donc  on leur doit ce grand remerciement. Dieu les bénira davantage.  Quand aux artistes, chers amis et chers collègues artistes, nous nous sommes déjà devant le fait accompli et nous sommes entrain de faire déjà ce que nous pouvons. Mais je vais les conseillés d’accompagner nos jeunes frères qui sont  entrain de faire leurs premiers pas dans la musique. C’est  en ce faisant que la musique  au Bénin sera plus excellente. 

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