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Des sommités de la musique africaine et internationale bientôt au Bénin 
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L’Institut
  Français de Cotonou (IFC) boucle cette année ses cinquante (50) ans
  d’existence au Bénin. Ne pouvant  passer  sous  silence cet
  anniversaire, le Directeur du centre Sylvain Treuil et ses collaborateurs ont
  décidé de consacrer tout le dernier trimestre de l’année 2013 à la
  célébration de cet événement.  Une programmation spéciale a été
  concoctée dans le cadre des manifestations de cette fête. Une exposition
  collective d’artistes de renoms et des Concerts de musique inédits et
  époustouflants constituent l’ossature du cinquantenaire auquel le public est
  massivement convié. 
Créé en 1907
  à Florence  par Julian Luchaire, grâce à l’aide de la Faculté des
  Lettres de Grenoble, L’Institut Français joue un important rôle dans la
  construction de liens culturels profonds entre la France et les pays dans
  lesquels il est représenté. Présent dans 150 pays du monde, cet établissement
  public  à caractère industriel constitue un levier indispensable pour le
  développement de la coopération en réseau entre professionnel de la culture
  et de l’enseignement ainsi que pour la promotion de la diversité culturelle
  et linguistique. Installé au Bénin depuis 50 ans, l’Institut Français à
  apporté une grande contribution à la promotion de la culture et la carrière
  de plusieurs artistes du pays dont  les plus en vue sont entres autres
  Romuald Hazoumé, Angélique Kidjo Ou feu G.G. Vikey. Lieu d’échanges,
  carrefour de rencontres et de destinées artistiques, il a atteint
  aujourd’hui  l’âge de la maturité. Cinquante années de l’Institut
  Français de Cotonou, c’est un événement et cela mérite donc une célébration.
  C’est  dans cette optique que Sylvain Treuil,  le Directeur du
  centre avec la détermination de ses collaborateurs et de l’appui de certains
  partenaires a décidé de faire de cet anniversaire, un événement de taille en
  consacrant  les trois prochains mois à sa célébration.  A
  l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le vendredi 
  dernier à l’auditorium  de l’Institut, le Directeur  Sylvain Treuil
  a dévoilé aux hommes de la presse culturelle, le programme des manifestations
  et activités inscrites dans le cadre de cette fête du cinquantenaire qui s’
  étend sur tout le dernier trimestre de cette année. Ainsi, d’octobre à
  Décembre, une série de concerts, de spectacles et d’exposition seront
  organisés dans les locaux de l’Institut. 
Pour 
  témoigner  leur  attachement  et apporter  une touche
  particulière à cette  fête, plusieurs artistes plasticiens dont les
  œuvres ont été exposées au moins une fois dans les locaux de
  l’Institut au cours de  leur carrière, ont lancé le top des festivités
  le samedi par une exposition collective baptisée « Exposition Hommage et Nuit
  Blanche».  Comme son nom l’indique, cette exposition est un hommage des
  artistes  confirmés  Romuald Hazoumé, Dominique Zinkpè, Aston,
  Gérard Quenum, Simonet, Tchif, Charly D’Almeida et de certains de leurs
  jeunes frères dont Marius Dansou, Prince Toffa, Bimo, Sébastien Boko, Dina,
  Doudou et bien d’autres qui ont  jugé utile d’offrir  ce cadeau à
  l’Institut Français. Démarré le samedi dernier, l’exposition prendra fin en
  décembre  prochain. Tout au long du trimestre, ses artistes présentent au
  public  et amoureux des arts visuels des sculptures, des installations,
  des projections  vidéos et sonores, de la photographie et des
  performances déambulatoires dans plusieurs variétés à savoir performance
  murale, textuelle, de dessin, de danse, gastrique, visuelle et sonore dans
  tous les lieux de l’Institut. Des différents jardins jusqu’au théâtre de
  verdure en passant par  la Paillote et la salle Joseph Kpobly , aucun
  espace n’a été occulté dans le cadre de cette exposition. 
Une série de
  concerts d'enfer 
L’agenda
  culturel de ce trimestre est sans doute  le plus riche et consistant
  depuis la création de l’institut  Français au Bénin si on tient compte
  des artistes de renoms qui sont programmés pour  les concerts et
  spectacles de ses trois derniers mois de l’année.  Pour cette
  célébration du cinquantenaire, nous pouvons oser dire  que l’Institut
  n’a pas lésiné sur les moyens car les stars de la musique béninoise,
  africaine et internationale seront présents  à Cotonou. Pour  le
  compte des artistes nationaux qui seront en prestation, nous avons le tout
  puissant Orchestre Poly-Rythmo qui sera  sur scène le 26 Octobre au
  Théâtre de verdure pour lancer cette série de concerts. Il sera suivi de
  l’orchestre Black Santiago qui honore la mémoire de deux icônes de la musique
  béninoise G.G. Vikey et Gnonnas Pédro  le 23 Novembre. Raïssa Gbédji, la
  multi talentueuse et chanteuse de jazz sera sur scène pour le plaisir du
  public de Cotonou en compagnie de sa sœur cadette Pépé Oléka, une voix
  mélodieuse de la musique traditionnelle  et Blue Moon, un phénomène de
  la musique en Europe le 30 Novembre. Deux jours après ce concert du trio, le
  2 Décembre plus précisément, l’artiste planétaire du 21ème siècle, 
  couronnée d’un Grammy Awards, auteure-compositrice, interprète et danseuse
  Angélique Kidjo donne rendez-vous à ses fans qui ont longtemps attendu sa
  prestation au pays, un concert  exceptionnel au Théâtre de verdure. Pour
  clore en beauté les festivités du cinquantenaire, des stars de la musique
  béninoise Jolidon Lafia, Jean Adagbénon, Zeynab, et le trio Tèriba se
  réunissent sur scène pour un concert inédit et magique. Du Zouk, des rythmes
  traditionnels béninois, du rythm’n Blues et de la pop sont au programme de
  cette soirée qui s’annonce riche en couleur.  Venant de l’extérieur 
  pour  cet anniversaire, nous avons comme artistes Didier Awadi, la
  figure la plus visible du rap africain francophone et lauréat du prix
  Découverte RFI en 2003, abordera des sujets cruciaux qui constituent un
  handicap pour le développement du continent, à travers une prestation de
  musique engagée le 2  Novembre. De l’humour, il y en aura
  également  avec  la présence à Cotonou du président de la
  République très très Démocratique du Gondwana, Mamane un artiste atypique.
  Pendant 80 minutes, Mamane nous offre un show époustouflant en nous
  entraînant dans l’univers absurde et loufoque de cette République imaginaire
  dont chaque aspect nous est pourtant familier. Le rendez-vous c’est pour le 9
  Novembre à 20h30. Plus que de l’humour, c’est à une pièce de Théâtre de
  Florent Couao-Zotti, Dine Alougbine et Tola Koukoui, que le public aura à
  assister le 7 Décembre. Pour la première dans l’histoire, trois metteurs en
  scène se mettent ensemble sur scène pour  offrir aux béninois une scène
  d’un homme enlevé, torturé puis retrouvé mort lors d’un coup d’Etat perpétré
  par Bob Denard aux Comores. Trente ans après, sa fille cherche à comprendre
  et surtout à identifier le meurtrier…  entre heurts, tendresse et
  règlement de comptes, le va-et-vient entre ce passé douloureux et ce présent
  incertain, donne à cette pièce l’allure d’un huis-clos dramatique où les
  protagonistes tentent de reconstruire une mémoire de l’altérité en même temps
  qu’une responsabilité historique. Ainsi se présente donc la programmation de
  la célébration du cinquantenaire de l’Institut Français de Cotonou. Nous y
  reviendrons largement dans nos prochaines parutions. 
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