vendredi 21 septembre 2012

Election Miss Calavi 2012



Dix belles filles à l’assaut d’une couronne demain

Placé sous le parrainage du maire de la commune d’Abomey-Calavi Patrice Hounsou-Guèdè et du promoteur du Bar le Kilimandjaro Serge Gnancadja, la grande soirée élective de Miss Calavi 2012 aura lieu demain au Palladium Night Club de Kinothim à Godomey. Dix candidates venant des neuf arrondissements d’Abomey-Calavi dont deux représentants de l’arrondissement de Godomey prendront part à ce concours de beauté qui est organisé depuis 2009 par la structure Face-à-face Productions de Serge Gnancadja dans le but de valoriser et de promouvoir la beauté physique et intellectuelle des filles de la commune. Cette élection Miss Calavi consacre en conséquence les élues comme Ambassadrices des Arts, de la Culture, de la Mode, des Industries et des produits de toutes la commune. La particularité de cette quatrième édition de Miss Calavi est le grand défilé de mode en Nuisette qui sera présenté par Kalynex Prêt-à-porter au cours de la soirée. Plusieurs artistes tels que Fanny Sènan, Radama-Z, O quine, Tata Grâce et Don Junior seront présents à l’événement pour égayer le public qui fera le déplacement. Avec le soutien des bonnes volontés et des sponsors que sont Suntex International, Jame’s Style, l’institut de beauté 2ème image et le Mur Electronik, la Miss et les dauphines partiront cette année avec des lots consistants dont une moto Djènanan, un ordinateur portatif, une télévision Ecran Plasma pour la Miss.  

jeudi 20 septembre 2012

Lancement des événements BGA et SICA 2012



L’inscription dans les différentes catégories démarrée depuis mardi

(Le Prix AFA, l’innovation de cette année)

Le promoteur des BGA et  SICA

 

Le Bénin Golden Awards et le festival SICA démarrent bientôt. Dans ce cadre, les organisateurs de ses deux événements culturels majeurs, à travers une conférence de presse qui s’est tenue le lundi dernier , ont portés à l’intention des journalistes culturels, le programme de déroulement des manifestations et les innovations de cette année.
AFA, c’est le nouveau prix spécial qui sera décerné  à partir de cette année au meilleur acteur de la musique traditionnelle  ou moderne, en terme de qualité de son à travers l’événement Bénin Golden Awards (BGA). C’est l’innovation que l’Association Fréquence Audio apporte à la 12ème édition du BGA et à la 8ème édition du SICA de cette année. Selon Eric Thom’ son, en coopérant avec  SICA et BGA, l’intention de son association composé de professionnels de la musique, intervient dans une démarche d’appui à l’initiative du promoteur Alli Wassi Sissi. Cette édition du Bénin Golden Awards qui a démarrée depuis le mardi dernier par l’inscription dans les différentes rubriques que sont  Meilleur  album de Musique moderne, Meilleur Clip Vidéo, Meilleur album de musique traditionnelle, Meilleur album de musique moderne d’inspiration traditionnelle, Meilleur présentateur live, Meilleur Art Plastique, Meilleur  Hip-Hop, R&B, Ragga, Slam et les Prix Média Presse et AFA. La clôture des dossiers est prévue pour le 22 Octobre et la grande finale de remise de Prix  aux lauréats  aura lieu le 4 Novembre. Pour ce qui concerne le festival SICA (Stars de l’Intégration Culturelle Africaine) dont le thème cette année est « Paludisme hors de l’Afrique », le top des manifestations sera donné du 11 au 13 Novembre depuis Rabat  au Maroc par le lancement d’un album spécialement  réalisé pour sensibiliser  sur le paludisme. Le festival se déroulera du 16 au 25 Novembre à la Place des Martyrs de Cotonou à travers plusieurs activités au nombre desquelles on peut citer Le Marché de l’Intégration Culturelle Africaine (MICA), des projections de films documentaires, des campagnes de sensibilisation sur  la lutte contre le paludisme, un programme de formation et de communications pour les Artistes, un défilé de mode, une élection Miss Intégration et la grande soirée Diner de Gala pour la  remise des Trophées SICA 2012. Plusieurs artistes musiciens venus des quatre coins du monde sont attendus à cet événement culturel  qui à pour objectif de promouvoir les artistes évoluant dans la musique et la Dance en les rassemblant autour de ce creuset.

                      

Promotion de la musique béninoise




Princesse Binagnon, une valeur sûre pour  la valorisation de la musique dans l’Ouémé

Pricesse Binagnon de la vallée

Fille du roi Aholouyèdji de Dangbo gléhoué, reine d’Adjoguin, auteur –compositeur, Princesse Binagnon est l’une des rares artistes de la musique qui valorise la culture béninoise. En choisissant la musique traditionnelle et notamment le rythme Zinli de l’Ouémé, Princesse Binagnon a voulue promouvoir sa culture, les valeurs endogènes intrinsèques du Bénin et surtout celles de la vallée de l’Ouémé en boitant le pas à son ainé Anice-Pépé. Son premier album audio de sept titres baptisé « Hogban » qui a été lancé le 31 Mars dernier à l’Espace Tchif de Cotonou a reçu un accueil favorable de la part du public à cause des messages qu’il contient. « Hogban  parce que c’est l’enfant qui constitue la richesse authentique et utile de l’homme. C’est la récompense de tous ce que Dieu nous donne dans la vie. Je conseille à toutes mes sœurs de garder leur grossesse et enfanté au lieu d’avorter car nul ne sait l’avenir et autant prouve que vous soyez, cet enfant aura à accomplir ce que vous n’avez pas put faire et vous comblera » explique l’artiste. Le projet immédiat de la Princesse Binagnon est de mettre à la disposition du public et de ses fans qui ne cessent de le réclamer, le support vidéo de cet album. Les petits plats sont entrain d’être mis dans les grands pour que le produit soit disponible dans un bref délai. En tant que Princesse appartenant à une lignée royale car fille d’un roi, la Princesse Binagnon pour rien au monde ne compte laisser sa musique  traditionnelle au détriment de celle venue d’ailleurs. Son vœu est de faire résonner pour toujours les Tam-tam, les gons, les castagnettes, et autres instruments de musique pour qu’on reconnaisse davantage la culture béninoise au-delà du pays.

4ème édition du Festac



« Nos objectifs ont été atteints » dixit le promoteur Arsène Adononsi

Arsène Adononsi, promoteur du Festac

 

L’édition 2012 du festival Talents cachés (Festac) a connue son apothéose le samedi dernier. Durant deux mois, les populations de Togoudo et environs se sont abreuvées  au rythme de la musique dans l’enceinte du Bar le Kilimandjaro.

Partir du constat que la population de Togoudo, notamment les élèves en période de vacances n’ont pas un cadre idéal dans la localité pour se donner aux loisirs, Arsène Adononsi a initié le festival Talents Cachés (Festac) dans l’intention de déceler des talents cachés au niveau de la jeunesse, à travers un creuset de rencontre des jeunes autour de la culture. Le Festac qui est à sa quatrième édition cette année  s’est  déroulé chaque samedi pendant deux mois dans l’enceinte du Bar le Kilimandjaro à Togoudo et mobilisé plus de 500 festivaliers chaque week-end pour la célébration de la danse, la poésie et la musique, à travers les catégories que sont la chorégraphie, l’interprétation musicale, le défilé de mode et le conte. Des invités de marques tels que le Chef d’Arrondissement d’Abomey-Calavi Antoine Hounga, Paulin Dossa et Serge Akpity de la mairie de Cotonou étaient présents à la finale du Festac de ce samedi qui a connu la participation de plusieurs artistes à savoir Willy Mignon, Bai Kiss, Escapunto, Tata Soyitodé, Francky destin, Biowa et beaucoup d’autres. Selon Serge Akpity, la quatrième édition de ce festival qui est un événement apolitique, a été une réussite totale grâce au soutien de plusieurs bonnes volontés. Raïmi Sikirou, le promoteur du Bar Le Kilimandjaro ne dira pas le contraire. Il est ému par la prestation des artistes, les encouragent et les félicitent même s’il regrette que tous les artistes invités n’ont pas répondu à l’appel. Pour  la 5ème édition du Festac, le promoteur promet  encore beaucoup plus d’innovations.

lundi 17 septembre 2012

Entretien avec l’artiste Kaysee Edge Montejano en prélude au lancement de son 3ème album




« Mon troisième album est bel et  bien là et sera présenter au public le 20 Septembre » 


Après plus de trois ans passés à l’extérieur dans le cadre du perfectionnement de sa carrière musicale, l’enfant prodige du Hip Hop béninois et africain Kaysee Edge Montejano est de retour au bercail les mains chargées. Son nouvel album « Mavula States » est le précieux cadeau qu’il offre à ses fans le 20 Septembre prochain. En prélude au lancement de cet opus, l’artiste nous a reçu chez lui pour un entretien dont voici l’essentiel de la discussion.

D’où est-ce que l’enfant terrible du Hip Hop africain tire ce nom ?  

En réalité Kaysee Edge Montejano n’est qu’une anagramme de mon nom et prénom. Kimbembé était un de mes noms. J’ai un nom composé de Toko et Kimbembé. Jacy c’est mon prénom et Kimbembé commence par K donc quand j’ai enlevé Y de Jacy il restait  Jac et le K. Donc on m’a longtemps appelé Jack et c’est ce prénom écrit à l’envers et en toutes lettres qui donne Kaysee. Montejano est venu bien après. 

Raconte-nous un peu tes débuts dans ce genre musical pas toujours très aimé des parents à l’époque ?

Kaysee Montejano
Mais écoutez, la musique  c’est une histoire de famille chez moi. Je suis né dans une famille de musiciens. Si je suis là aujourd’hui ce n’est pas par le hasard, car très jeune j’ai été plongé dans la musique par mon père qui était un du genre « Branché ». La musique occidentale de Stevie Wonder, la musique pop anglo-saxonne des années 70. J’ai donc grandi avec ces musiques là avant d’être plus tard influencé par le Hip Hop  en plein milieu des années 80. J’ai passé ma tendre enfance en Europe donc c’est venu de fil en aiguille. Cela fera bientôt 20 ans que j’évolue dans le Hip Hop depuis les années 90 parallèlement aux études. Raison pour laquelle je n’avais pas des problèmes avec mes parents. Parce qu’à l’époque je  travaillais bien, j’étais toujours premier de la classe. Ce qui m’a amené à cette liberté et  à avoir même le soutien des parents qui m’ont laissés m’exprimer  parce que s’était mon seul Hobby que j’affectionnais le plus.

Alors on a vu un Kaysee qui a monté en puissance en s’imposant  dans ce genre musical. Quel est ton secret ?

Pause. Secret je ne sais vraiment pas parce que ma montée en puissance dont vous parlez m’étonne. En réalité comme je vous l’avais dit, je fais du rap depuis toujours et il n’y à pas eu de différence jusque là. C’est le même rap qui continue sauf qu’à un moment donné de mon existence, étant venu au Bénin j’ai eu à côtoyé des sphères beaucoup plus médiatisés. Je fais la musique par passion. Ça veut dire les scènes, les baffles, les grounds sur les terrains de basket à Brazzaville, tout ce qu’on connait de la Street Rap.  On n’a fait tout ça avant de se spécialisé.  Dieu merci  aujourd’hui il y plus de rappeurs, ça prend de plus en plus d’ampleur. Et j’experts  que dans cet ampleur,  cela prendra aussi de plus en plus de conscience.

Comment travailles-tu pour impacter tant le public ?

(Rire). Ecoutez, comment est-ce que je travaille. Ce n’est pas un secret, il n’y à pas de secret dans le rap.  La  seule chose c’est d’écrire, écrire encore et toujours écrire. Moi j’écris tout le temps. J’aurais pus rassembler tout ses écrits dans un roman. Mais  c’est peut-être pas ma vocation parce que dès que je commence un roman quelques mois après j’ai une flemme parce que ça n’à pas la teneur, le côté naturel, le côté presque épique du rap que j’aime.

Après plus de trois ans passés à l’extérieur, tu es revenu au bercail. Que ramènes tu as ton public ?

Je crois que dès que vous avez franchi le seuil de ma modeste demeure, vous avez pu constater que je suis en plein travaille. Sur mon bureau il n’y à que des nouveautés. Je tiens à annoncer  mon nouvel album « Mavula States » que j’ai ramené. Je l’ai réalisé entre Calavi, Cotonou, Godomey. Terminé  à Paris puis finaliser  à Bruxelles. Donc  mon troisième album est bel et  bien là et sera présenter au public le 20 Septembre prochain au Cristal Palace.

Parles- nous de ta collaboration avec les artistes de ses pays visités ?

J’ai été premièrement en France. Après quelques mois, j’ai reformé le groupe Izi  Triggaz  qui existait depuis les années 90. J’ai commencé le rap à cette époque avec un cousin d’origine congolaise Oby Marf, vaillant  soldat du Hip Hop africain et de la diaspora  que je salue.  En Belgique aussi  des contacts se sont noués mais d’un point de vue plus artistique. J’ai eu accès à des scènes. J’avais déjà des mentors comme Freddy Massamba qui est une icône de la musique africaine, de la diaspora  et du monde entier qui vient de signer un contact avec une grande maison.

Un mot à l’endroit de tes fans pour conclure l’entretien.

Pour le public qui m’aime, je lui dis que je l’aime aussi. Mais le public est une fausse notion. Nous sommes le public, nous sommes l’Etat, il n’y a pas le public et les gens. Mes frères et sœurs qui aime ma musique, je leur dis que je les aime vraiment, mais j’ai envie qu’ils ouvrent plutôt leur conscience.


                                       Propos recueillis par Edouard KATCHIKPE