jeudi 30 août 2012

Première Edition du festival Ezame


Djakotomey accueille les retrouvailles des cultures dérivées de celle d'Adja-Tado

 

Initiée par le Chef d’Arrondissement de la commune de Djakotomey, la première édition de la biennale Ezame, festival identitaire des filles et fils d’Adja-Tado sera au cœur de toutes les attentions dans ladite localité. Pendant quatre jours, les peuples de l’aire culturelle Adja-Tado dispersés par les vissicitudes de la vie se retrouvent autour de ce creuset pour échanger et réfléchir afin de créer la concorde, l’unité, la fraternité entre les frères qui ne se reconnaissent plus.

Bruno Fangnigbé, promoteur du festival Ezame
festival Ezame
Les 13, 14, 15 et 16 Septembre prochain, Djakotomey accueille la première édition du festival Ezame. Evénement culturel identitaire majeure, Ezame convie les communautés Adja, Fon, Goun, Guin, Aïzo, Saxwè et Mahi à se ressourcer à la source de la civilisation dont-elles découlent. Ambition du Chef d’Arrondissement de Djakotomey depuis des années, Ezame sera un espace de dialogue, un cadre d’échange pour la célébration de la culture authentique d’Adja-Tado entre les communautés suscitées, celles qui viendront du Ghana et du Togo mais aussi de la diaspora. En initiant ce festival, Bruno Fangnigbé voudrait  réunir  les frères et sœurs qui par l’évolution du monde, l’éclatement  de la civilisation et les conquêtes entre peuples ont oubliés qu’ils sont d’une même descendance. Autour de leur potentiel culturel, économique et touristique, ils seront au cœur d’une grande manifestation culturelle authentique. Au menu de ce festival, il y aura des conférences-Débat qui seront animées par d’éminents professeurs et anthropologues dans le but de restituer aux participants l’Histoire authentique d’Adja-Tado. Des artistes de renoms tels que Anice pépé, Rico’s Campos, Gbéssi, Dalamos, Norberka et d’autres seront en prestations à travers des concerts et spectacles qui seront organisés dans ce cadre. Ezame est également un festival qui connaitra la participation des rois et chefs traditionnels des communautés citées plus haut et ceux qui se réclament de cette aire culturelle. Ils viendront avec ou sans leur cour pour montrer les pas de danses, les cérémonies cultuelles et culturelles de leur palais royal dérivées de celle d’Adja-Tado. «  Venir à ce festival, c’est d’abord aller à la rencontre d’une culture et de l’information pour sa propre culture » déclare Eric Thom’son, le délégué à la communication et médias du festival.

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