De la danse pour sensibiliser
les jeunes en santé de production
Rachelle Agbossou |
Richmir Totah |
Des jeunes d’une douzaine de collèges privés et public de
l’Atlantique et du Littoral sont depuis le mercredi dernier en formation de danse dans les locaux du
Centre Gbêka à Cotonou. Dénommé « Touch my body, don’t touch my », cette
formation de dix semaines organisée par
la compagnie Walô, permettra de
renforcer les capacités des danseurs de la compagnie Walô et de former des
jeunes d’une douzaine de collèges privés et publics des départements de l’Atlantique et du Littoral sur la chorégraphie. « Les techniques avancées de danse
contemporaines », « la chorégraphie », « le Hip
Hop », « la formation avancée en didactique », « le
leadership, le genre et la santé sexuelle » et « la formation en gestion
et en marketing » sont les six modules de formation qui seront enseignés
aux apprenants afin de toucher la moralité des jeunes, plus vulnérable aux
maladies sexuellement transmissibles et chez qui l’activité sexuelle devient
plus fréquente en cette période des vacances. Pour la directrice de la compagnie Walô Rachelle
Agbossou, les six modules de la formation qui seront enseignés par des
personnes averties du PSI et de l’ABMS, des professionnels de la danse et de la
chorégraphie seront utilisés plutard par des professionnels des danses pour la
pratique. « la méthodologie qui sera adoptée est de partir de
l’apprentissage du Hip Hop et des styles de danses urbaines africaines avec de
petits rapts pour créer des mouvements et chorégraphie variés et attirer les
jeunes. Les différentes modules de formation affichent une compréhension des
traditions culturelles béninoises. » affirme à son tour Richmir Totah, le président de l’association.
Pour réaliser ce projet, l’Association Walô a bénéficié du soutien financié
d’une institution hollandaise « Nuffic ».
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