Djakotomey accueille les retrouvailles des cultures dérivées de celle d'Adja-Tado
Initiée par le Chef d’Arrondissement de la commune de
Djakotomey, la première édition de la biennale Ezame, festival identitaire des
filles et fils d’Adja-Tado sera au cœur de toutes les attentions dans ladite
localité. Pendant quatre jours, les peuples de l’aire culturelle Adja-Tado
dispersés par les vissicitudes de la vie se retrouvent autour de ce creuset
pour échanger et réfléchir afin de créer la concorde, l’unité, la fraternité
entre les frères qui ne se reconnaissent plus.
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Bruno Fangnigbé, promoteur du festival Ezame |
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festival Ezame |
Les 13, 14, 15 et 16 Septembre prochain, Djakotomey
accueille la première édition du festival Ezame. Evénement culturel identitaire
majeure, Ezame convie les communautés Adja, Fon, Goun, Guin, Aïzo, Saxwè et
Mahi à se ressourcer à la source de la civilisation dont-elles découlent.
Ambition du Chef d’Arrondissement de Djakotomey depuis des années, Ezame sera
un espace de dialogue, un cadre d’échange pour la célébration de la culture
authentique d’Adja-Tado entre les communautés suscitées, celles qui viendront
du Ghana et du Togo mais aussi de la diaspora. En initiant ce festival, Bruno
Fangnigbé voudrait réunir les frères et sœurs qui par l’évolution du
monde, l’éclatement de la civilisation
et les conquêtes entre peuples ont oubliés qu’ils sont d’une même descendance.
Autour de leur potentiel culturel, économique et touristique, ils seront au
cœur d’une grande manifestation culturelle authentique. Au menu de ce festival,
il y aura des conférences-Débat qui seront animées par d’éminents professeurs
et anthropologues dans le but de restituer aux participants l’Histoire
authentique d’Adja-Tado. Des artistes de renoms tels que Anice pépé, Rico’s
Campos, Gbéssi, Dalamos, Norberka et d’autres seront en prestations à travers
des concerts et spectacles qui seront organisés dans ce cadre. Ezame est
également un festival qui connaitra la participation des rois et chefs
traditionnels des communautés citées plus haut et ceux qui se réclament de
cette aire culturelle. Ils viendront avec ou sans leur cour pour montrer les
pas de danses, les cérémonies cultuelles et culturelles de leur palais royal
dérivées de celle d’Adja-Tado. « Venir à ce festival, c’est d’abord
aller à la rencontre d’une culture et de l’information pour sa propre culture »
déclare Eric Thom’son, le délégué à la communication et médias du festival.
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