Africa Clowns apporte le sourire aux enfants malades des hôpitaux
Jean-Louis Lokosou, président d'Africa clow | ns |
Crée en
Janvier 2008, la compagnie Africa clowns qui deviendra par la suite une
association à pour vocation de promouvoir la pratique clownesque en Afrique et
notamment au Bénin. Ainsi, après un stage de perfectionnement en clown
hospitalier avec l’association suisse Hopiclown Genève, l’association Africa
Clowns dont le président s’appelle Jean-Louis Lokossou a compris la nécessité d’apporter
de la joie aux enfants hospitalisés et souvent isolés, à une époque de l’année où
ils préfèreraient largement être chez eux en famille. Croyant donc aux
bienfaits de la thérapie par le rire, Africa Clowns organise une fois par mois,
des interventions de clowns où des spectacles dans des centres sociaux et des
centres de santé. Mais depuis l’année 2010, en plus du sourire qu’elle apporte
aux enfants, cette association a décidé de faire encore davantage en apportant
un soutien matériel à ses enfants. C’est dans ce cadre que l’association Africa
Clowns sur ses fonds propres et avec le concours de quelques sponsors de bonne
volonté a effectuée une opération de don dans certains centres de santé du
Bénin. Dénommé « Noël à l’Hôpital » ce projet a permis à deux cent
enfants hospitalisés au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert
Koutoukou Maga du Bénin, à l’Hôpital Saint-Luc, à la maternité lagune et à l’Hôpital
de bénéficier des lots importants de jouets et de gâteaux. Cette première
édition a été soutenue par le professeur Ahivi, responsable du service
pédiatrique du Cnhu et Mme Gonçalves, responsable de la pédiatrie de l’hôpital
Saint-Luc. Le principal objectif de l’association Africa Clowns en initiant ce
projet « Noël à l’Hôpital » est d’apporter de la joie et de l’espoir
aux enfants en situation d’hospitalisation à travers des jeux clownesques, de
la fantaisie, des jeux interactifs, des chansons et de la musique. Tout ceci
est organisé avec la complicité du personnel soignant afin de permettre aux
enfants de revivre le plaisir du jeu en famille. Cela permettra de dédramatiser
le séjour des enfants à l’hôpital, de veiller à ce que les enfants des hôpitaux
continuent d’avoir accès à la culture et aux loisirs, de développer l’esprit
créatif des enfants en situation d’hospitalisation et de redynamiser les liens intergénérationnels
autour de la pratique du jeu entre les patients et les familles. Les actions de
l’association Africa Clowns ne se sont pas arrêtées en si bon chemin. Au cours
de l’année 2011, elle a également continuée ses œuvres dans les centres
hospitaliers en organisant des spectacles au centre social « Messager de
la paix » et au centre « Don Bosco » du Bénin lors de la
célébration de la journée Nationale de l’enfant Africain. Un spectacle de
sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux femmes et aux jeunes
filles a été également organisé par l’association dans le cadre d’un projet des
sœurs salésiennes de la Maison de l’Espérance. Toujours dans l’optique de perfectionner
la pratique clownesque au Bénin, l’association Africa Clowns et son homologue
de la Suisse Hopiclown de Genève sont rentrés en collaboration afin de
consolider leurs expériences. Cette consolidation entre ses deux associations
est née suite à une visite d’échange effectuée par Hopiclown en 2010 au Bénin. C’est
dans le cadre de cette coopération, que Jean-Louis Lokossou, le président de l’association
Africa Clowns effectuera un stage de perfectionnement du 21 au 23 Août prochain
à Genève au sein de la pédiatrie de l’Hôpital de ladite vile. Mais avant cette
étape, Jean-Louis Lokossou sera en France pour échanger avec certains clowns
français dans le but de professionnaliser la pratique clownesque en Afrique. Pour
Jean-Louis Lokossou son choix pour le clown Théâtre se justifie par la
complexité, l’interaction qui s’installe entre le public et le clown. Par contre
pour le clown de Cirque des numéros bien ficelés sont déjà établi. Le rôle du
public est également déterminant pendant un spectacle. « pas de clown sans
la participation du public » dira-t-il. Sa plus grande inquiétude est de
ne pas pouvoir défendre un jour le nez rouge. Car pour lui, il ne sert à rien
de porter le nez rouge si on ne peut pas le défendre sur scène.
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