Un opus de sensibilisation pour l’éducation des enfants
Bertin
Djitrinou en dehors de son talent dans le journalisme, est également une valeur sûre de la musique béninoise. « Femmes de
Rêves : toutes à l’école », sa première signature musicale est une
exhortation, un appel lancé pour la
scolarisation obligatoire des enfants surtout celle des filles.
Enregistré
au Studio « Bleu » à Cotonou, le
premier album « Femmes de
rêves : toutes à l’école » de Bertin Djitrinou alias Bédji est un cri
de cœur lancé à l’endroit de tous les acteurs de notre pays qui
ont en charge l’éducation des enfants, notamment celle des filles. C’est un chef d’œuvre de
sensibilisation qui attire l’attention des parents sur la
nécessité de scolariser les
enfants. Lancé officiellement le 1er
Juin dernier à l’Infosec de Cotonou sous le parrainage de Maurice Adjahi,
cet album composé de sept titres dont on peut citer
entre autres Djè ma nou, Tous à l’école, Il suffisait, Femmes de Rêves, Afriki
bibou, Potéine et Moustiques est un mélange de sonorités modernes et
traditionnelles entre Tchink, Tipinti, Tèkè Groov et Rumba. Les messages
véhiculés sur l’œuvre touchent au
quotidien de la vie à travers amour et éducation, sensibilise et
renseigne sur des questions d’actualité comme la lutte contre le paludisme, la
scolarisation des enfants, surtout des
filles, l’Afrique et ses maux.
A la Découverte de l’artiste Bédji
Bertin Djitrinou |
Né à
Dassa-Zoumè en 1969, Bertin Djitrinou à l’état civil, est originaire de Savalou
et se présente comme étant le porte étendard de la culture de sa région natale.
Journaliste de formation, Bertin Djitrinou communément connu sous le pseudonyme
Bédji ou Djibos-Civa fut respectivement Rédacteur en Chef au quotidien
« Info-Plus », à « Signal Express » et intervient à ce jour
à « La relève Info » en tant que Chef d’édition et chef desk culture
et société, après ses expériences à Nouvelles Mutations, à Tam-tam Afrique et bien d’autres. Actuel vice-président
de NE.L.GE-Bénin ONG, Bertin Djitrinou s’inscrit dans le registre des artistes
gagneurs. Sa détermination à œuvrer pour
la bonne marche de la culture béninoise laisse à croire qu’il n’entend pas
s’arrêter en si bon chemin. Fort d’une grande expérience couronnée de plus de
vingt ans de carrière musicale dans l’ombre, l’artiste sort aguerri dans le
domaine. Déterminé et convaincu, il a successivement fourbi ses premières armes
dans les chorales et les groupes scolaires de musique par le biais de ses
différents passages en play-back. L’aventure de Bédji démarre
véritablement en 2001 avec sa
participation à la réalisation d’une œuvre discographique parrainée par la
Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) pour la
passivité des élections présidentielles du Bénin dont le titre est « les
messagers de la paix ». Il était aux côtés de ses paires de la musique
béninoise tels que Rabbi slo, Zouley Sangaré, Ignace Don Métok, Bless Antonio, le Maréchal Es K Punto, Reck
Souza, Im’Rame, Bizingore, pour ne citer que ceux-là. En 2002, il intègre le
groupe « Africa Percu » qui sortira plus tard son deuxième album
intitulé « Akango » en 2004. En intégrant les sonorités
traditionnelles aux rythmiques modernes, Bédji a su faire une symbiose
parfaite. Dans une transition passive et sans rupture de communication, Bertin
Djitrinou crée avec des jeunes musiciens béninois le groupe « Les échos
d’Afrique » depuis le 29 mai 2005. Avec ce groupe, il ambitionne de
promouvoir le patrimoine culturel national
à travers un style nouveau, en opérant une fusion étonnante entre la
musique traditionnelle et moderne, créant ainsi des contrastes multiples par
des compositions arpentant des couloirs du groove. Il s’est produit déjà
plusieurs fois sur scène en live avec ce même groupe et même sur la scène du
centre culturel Français de Parakou, au festival Culturel SICA. Avant la sortie
de leur premier album de 10 titres intitulé « Identité » en 2008, le
groupe les Echos d’Afrique, sous sa présidence, a décroché son premier trophée
en 2007 au festival des Arts dénommé « Festar 77 ». Très engagé dans la musique aujourd’hui et pour son appartenance à la génération
Tchink, un label de qualité qui est né grâce au génie du roi Satn Ibitish
Tohon, Djibos-Civa revient encore aujourd’hui avec un nouvel opus de neuf
titres intitulé « Femme de rêve ; toutes à l’école ». Sa récente
participation aux grands concerts comptant pour la deuxième édition du festival Fine
Tchink Music qui a mis en compétition 16 finalistes en est une belle
illustration de tout le talent artistique qu’on lui connait. Cancer de signe
astrologique, Bertin Djitrinou a déjà la fibre des grandes stars. Son look
simple, son naturel, sa spontanéité et sa gaité communicative vous conquiert
l’admiration et l’estime tout de suite. La future star accorde du prix à la
jeunesse de son engagement pour show-biz. Bertin Djitrinou déborde de vie et
cela se voit.
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