L’épiphanie du théâtre
universitaire décentralisée
Le comité d’organisation du festival ‘’Universi’Arts’’ était
face à la presse hier 30 mai 2016. A l’occasion d’une conférence de presse, les
responsables de l’Union culturelle et artistique des étudiants (Ucae) ont
informé les journalistes culturels des innovations et de la programmation de
cette dixième édition du festival qui se tient du 1er au 7 Juillet
2016.
« Les Universi’Arts, un laboratoire au service du
théâtre africain ». C’est le thème retenu par l’Union culturelle et artistique
des étudiants (Ucae) pour célébrer la dixième édition du festival des
rencontres internationales universitaires de théâtre
« Universi’Arts ». Pendant une semaine, treize compagnies des
universités du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso et du Niger
vont sillonner les scènes de l’Université d’Abomey-Calavi, de l’Espace Mayton,
de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB) et du Fitheb pour commémorer
la messe du théâtre universitaire africain. Placée sous le parrainage de Brice
Sinsin, recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, plus de 500 festivaliers sont
attendus sur cette édition du festival carrefour d’émulation de jeunes acteurs
du théâtre national et international. Aux jeunes acteurs qui affutent les armes
dans le secteur, des ainés vont prodiguer des conseils à travers des séances de
formation. Seul festival universitaire de théâtre dans la sous-région ouest
africaine, renseigne Elie Houngbété, manager général du festival, les
Universi’Arts constituent vraiment un laboratoire parce que tous les acteurs
qui ont participé à l’événement par le passé se sont vu beaucoup de portes
ouvertes. Que ce soit, énumère-il, les artistes, les metteurs en scène,
les responsables culturels à divers niveaux qui sont devenus aujourd’hui des
acteurs de renoms. Pour Codjo Donatien Sodégla, le Directeur artistique et
technique du festival, on peut se réjouir que les Universi’Arts constituent un
laboratoire. « C’est pour cela que nous avons choisi ce thème qui sera
débattu au cours de ce festival. Nous avons voulu pour les dix ans, délocaliser
le festival pour lui donner ce caractère purement artistique. Ce n’est pas que
l’université ne pourrait accueillir l’événement, mais on veut vraiment aller
dans des espaces d’expression artistique afin d’être dans de très bonnes
conditions pour pouvoir s’exprimer pendant ces dix ans », confit-il.